Autiste, il devient expert en communication !

Connue dans le monde entier, le Dr Natasha Campbell est un médecin d’origine russe, installée en Angleterre depuis 20 ans. Elle est neurologue et neurochirurgien. Sa spécialité première est donc le cerveau et les maladies psychiatriques.

Sa vie change totalement lorsque son fils, alors âgé de trois ans, est diagnostiqué comme autiste. A ce moment là, elle se rend compte que la médecine actuelle est peu outillée pour aider les familles concernées. Ayant observé que les patients atteints de troubles neurologiques étaient aussi sujets à des problèmes digestifs, elle décide de travailler sur les liens entre ces différents troubles. Une partie de la solution pourrait se trouver là ! Elle se forme en nutrition humaine et passe deux doctorats dans cette discipline. D’emblée, elle obtient d’excellents résultats qui confirment son intuition de départ.

Cette découverte devient la base de son travail et de ses recherches auprès de ses patients. Le premier à en bénéficier est son fils qui guérit. Aujourd’hui, ce petit garçon est devenu grand. Il étudie la communication et les médias à l’université…
Entre-temps, le Dr Natasha Campbell a acquis une renommée internationale parce que le traitement qu’elle a mis en place, l’alimentation GAPS, a donné des résultats au-delà de ses espérances et a fait le tour du monde.

Nous sommes donc particulièrement heureux de pouvoir accueillir le Dr Natasha Campbell-McBride à l’occasion de notre 2e Congrès international de Santé Naturelle les 1er et 2 octobre 2016 au Parc Floral de Paris où il est encore possible de s’inscrire ici.

L’intestin, notre deuxième cerveau…

Aujourd’hui, les scientifiques sont convaincus de l’existence de liens entre le système digestif et le cerveau. La démonstration a été faite à travers différentes études, dont l’une a été menée en 2011 par une équipe irlandaise sur des souris. Les chercheurs ont fait nager les animaux. La moitié du groupe était nourrie d’une bactérie, L. rhamnosus, connue pour ses effets bénéfiques sur l’intestin. Ce groupe s’est montré plus résistant : les souris ont nagé plus longtemps et moins stressées : leur sang contenait moins d’hormones du stress (1).

Une autre étude datant de 2007 et menée par le Dr Assis Gondim (2) a démontré que des patients ayant une maladie inflammatoire des intestins étaient quatre fois plus susceptibles que les autres de développer des troubles neuromusculaires et d’autres difficultés neurologiques.

Depuis ces recherches ont été confirmées à la grande surprise des scientifiques qui mènent ces études. Leurs travaux ont montré par exemple que :

  • Donner des antibiotiques joue sur le stress et la dépression (3 et 4),
  • Le microbiote influence la chimie du cerveau, indépendamment du système nerveux, et pourrait jouer directement sur les maladies psychiatriques (5),
  • Notre intestin influence nos pensées, nos sentiments et notre langage ! (6)

En réalité, ce sujet longtemps ignoré par les scientifiques est devenu un champ d’investigation à part entière et pas un jour ne passe sans que les intuitions du Dr Natasha Campbell-McBride ne soient confortées et précisées. C’est la raison pour laquelle à l’occasion du2e Congrès de Santé Naturelle, nous avons tenu à consacrer une thématique entière sur le sujet intitulée : « Notre intestin : le deuxième cerveau » qui se décline en trois conférences plénières :

  • Le Dr Natasha Campbell-Mc Bride parlera du régime GAPS et de l’autisme,
  • Le Pr Marcel Roberfroid, toxicologue et professeur à l’Université de Louvain la Neuve Belgique, abordera dans le détail la question de la richesse de notre microbiote,
  • Bénédicte Van Craynest, nutritionniste, nous expliquera de manière très concrète comment nous pouvons bien nourrir notre flore intestinale.

L’ensemble du programme des conférences plénières est ici.

Nos trois conférenciers ont eu la gentillesse d’accepter de rester la journée entière du 1er octobre au Congrès et seront à votre disposition pour échanger avec vous sur ces questions dont ils sont des spécialistes et sur lesquelles ils sont très complémentaires.

Nous avons spécialement aménagé le stand de l’IPSN cette année pour que vous puissiez les rencontrer et parler avec eux. Profitez-en !

Quand l’intestin se retourne contre le cerveau !

Comme l’explique le Dr Natasha Campbell, le problème dans de nombreuses maladies neurologiques comme l’autisme n’est pas que le cerveau soit « cassé » mais qu’il est « grippé ». Pour elle, la grande majorité des enfants autistes naissent avec un cerveau « normal » mais celui-ci ne se développe pas correctement. Et ceci à cause de l’intestin.

La flore intestinale est un monde vivant, constitué de micro-organismes qui se contrôlent les uns les autres. On y trouve des bactéries, des levures ou champignons, des protozoaires, des virus et même des vers ! C’est ce que l’on appelle le microbiote. Nous avons dans notre corps 10 fois plus de ces micro-organismes que de cellules ! Et cela représente, chez une personne adulte, 2 à 3 kg de bactéries et autres joyeux drilles…

Lorsque l’équilibre de la flore intestinal est perturbé, cela a des conséquences plus ou moins graves sur notre santé : des ballonnements, une gêne, des flatulences dans les cas les moins graves et des troubles neurologiques ou des maladies auto-immunes dans le pire des cas.

En effet, notre système digestif et notre système immunitaire sont intimement liés. Les ordres donnés par l’intestin concernent l’immunité de notre corps. Le lien est même extrêmement fort puisque 85% de notre immunité seraient directement liés à notre système digestif. 

Une mauvaise digestion n’est pas seulement un problème d’opportunité. Ce n’est pas qu’une perte de chance : la perte d’un bon terrain qui nous garantirait d’éviter les maladies. C’est beaucoup plus grave ! La « mal digestion » provoque des dégâts au sein de la flore intestinale (porosité intestinale, côlon irritable) soudain dérégulée et qui, par réaction, va pousser notre système immunitaire à se retourner contre nous. Ce sont les maladies auto-immunes.

Enfin – comme si cela ne suffisait pas – il faut comprendre qu’une flore abîmée non seulement ne digère plus les aliments, mais peut les transformer en poison. Ils se retrouvent alors dans le sang, vont dans le corps, puis dans le cerveau. Les toxiques jouent sur les neurotransmetteurs et freinent la communication neuronale au sein du cerveau. Les connexions se font mal et le patient n’est plus en mesure de bien traiter les informations qui lui sont soumises. Le cerveau fonctionne mais déraille. Pour un enfant en développement, c’est une catastrophe : c’est l’autisme.

200 maladies en lien avec l’intestin

Selon le Dr Natasha Campbell, les scientifiques établissent des liens plus ou moins directs entre la bonne santé du système digestif et plus de 200 maladies dont une grande partie sont auto-immunes. Ainsi, adopter une alimentation respectueuse de la flore intestinale a des incidences positives – parfois radicales selon certains témoignages – sur de très nombreux problèmes de santé :

  • les troubles digestifs (on l’a vu),
  • de nombreuses maladies neurologiques : autisme et troubles de l’autisme, dépression, fibromyalgie, mais aussi dyslexie, dyspraxie, dépression, troubles de l’apprentissage, troubles du comportement et même schizophrénie,
  • des problèmes musculaires,
    des maladies auto-immunes : maladie de Crohn, thyroïdite de Hachimoto, psoriasis, sclérose en plaques, etc.
  • Les allergies, l’exéma, l’asthme, …
  • l’obésité, le diabète de type II et même le diabète de type I !

S’il est évident que toutes ces maladies ne sont pas soignées intégralement par la mise en place d’une bonne digestion, il est tout aussi certain que la majorité des patients concernés y trouvent une amélioration.

Dans une médecine en mouvement où beaucoup de maladies, chroniques notamment, ne sont plus considérées comme une liste de symptômes mais un ensemble complexe de maux auxquels il faut répondre par un ensemble de traitements, c’est une excellente nouvelle !

Comment améliorer sa digestion ?

Le Dr Natasha Campbell-McBride nous propose deux grandes pistes pour y parvenir :

1. Prendre un bon départ.

Nous n’en n’avons pas conscience mais la qualité de la flore intestinale baisse actuellement de génération en génération. Dans le ventre de sa mère, le bébé dispose d’une flore neutre puisqu’il est nourri par le cordon ombilical. A la naissance, sa flore intestinale se constitue à partir de la flore vaginale de la mère, voire de bactéries de l’hôpital en cas de césarienne. Si la mère dispose d’une mauvaise flore, l’enfant commence sa vie avec cette flore. La flore vaginale de la mère est elle-même créée par sa flore intestinale et influencée par le père à l’occasion de leur vie intime.

Ensuite, l’usage intensif – moins vrai aujourd’hui – d’antibiotiques pour n’importe quelle infection juvénile peut provoquer des dégâts importants dans la flore intestinale : les bonnes bactéries sont détruites et d’autres microbes vont prendre la place. L’équilibre et la biodiversité de la flore sont rompus.

Plus tard, l’enfant, si c’est une jeune fille, prendra la pilule pendant le temps qu’il faudra jusqu’au jour où elle voudra créer une famille. Entre-temps, ce qui restait de qualitatif dans sa flore a été détruit et elle transmet à son premier enfant une flore de bien moins bonne qualité que celle qu’elle a reçue. Puis, on recommence…

2. Adopter une alimentation respectueuse de la flore intestinale.

Le Dr Natasha Campbell propose un régime dont vous trouverez tous les détails sur son site Internet. D’autres alimentations existent : régime méditerranéen, régime d’Okinawa qui favorisent le développement d’une bonne flore intestinale.

Le plus important est de commencer par supprimer tous les produits transformés. Ce sont des poisons. Ils contiennent des additifs, des colorants, des conservateurs, des pesticides, des antibiotiques, souvent des OGMs et ils nuisent considérablement à notre santé.

Les céréales sont également à éviter : blé, seigle, riz, avoine, tapioca, couscous, amarante et le sucre aussi. A propos de ce dernier, Natasha Campbell aime rappeler que dans la betterave et la canne à sucre dont il est issu, on trouve tous les éléments dont le magnésium, le chrome et les nutriments nécessaires au corps pour le traiter. Mais lorsqu’il est extrait de la betterave ou de la canne à sucre, c’est dans notre corps qu’il va chercher ces éléments. Il se comporte alors comme un voleur.

Elle suggère donc d’adopter une alimentation à base de fruits et de légumes frais, bio et de saison, d’œufs de poules élevées à l’air libre et nourries naturellement, de viandes d’animaux nourris à l’herbe et de poisson gras. Elle explique enfin qu’il existe de nombreuses recettes pour des gâteaux, des crêpes, etc. sans gluten, ni sucre dont pourtant les enfants raffolent !

Vous aurez également l’occasion d’approfondir ces sujets lors de notre congrès. Vous pourrez en effet échanger sur ce sujet avec le Dr Natasha Campbell, le Pr Marcel Roberfroid, avec Bénédicte Van Craynest, nutritionniste (visitez son site Internet ici).

Par ailleurs, un atelier vous sera proposé plusieurs fois par Géraldine Désindes sur le thème : se nourrir en pleine conscience ! 

Vous aurez ainsi à portée de main les personnes les plus à même de vous aider, vous éclairer et vous accompagner sur le sujet. Ainsi, n’hésitez plus et venez nous rejoindre au congrès !

Inscriptions ici. 

Naturellement vôtre,
Augustin de Livois

Sources :
[1] ngestion of Lactobacillus strain regulates emotional behavior and central GABA receptor expression in a mouse via the vagus nerve
[2] Inflammatory Bowel Disease Linked to Nerve Damage
[3] Stress and antibiotics alter luminal and wall-adhered microbiota and enhance the local expression of visceral sensory-related systems in mice.
[4] CASTREN, E., Neuronal Network Plasticity and Recovery from Depression », JAMA Psychiatry, 2013, 70
[5] The intestinal microbiota affect central levels of brain-derived neurotropic factor and behavior in mice.
[6] Gut feelings: the emerging biology of gut-brain communication

 


4 réponses à “Autiste, il devient expert en communication !”

  1. Joseph dit :

    Article très intéressant, mais impossible d’accéder au site Internet du Dr Natasha Campbell. A chaque tentative, la réponse est :
    « Erreur HTTP 500
    Étrange… Microsoft Edge ne parvient pas à trouver cette page
    Nous n’avons pas pu afficher cette page. Raisons possibles : le serveur de ce site est en cours de maintenance ou une erreur de programmation s’est produite. »
    Les autres liens, et notamment celui vers le site de Bénédicte Van Craynest, fonctionnent normalement.
    Merci de mettre le bon lien pour Natasha Campbell.

  2. TUR Claire dit :

    Bonjour, tout d’abord, grand merci pour votre action ; Je suis très heureuse de pouvoir « appuyer » ici votre article en vous apportant mon propre témoignage ; J’ai été victime de plusieurs maladies auto immunes très graves qui s’attaquaient à tous mes organes (Lupus, fibromyalgie, sclérodermie, thyroïdite d’Hashimoto, etc…); La médecine m’avait condamnée à une époque, à quelques mois de vie. La découverte du livre « Le Syndrome Entéro Psychologique » du Dr Natasha CAMPBELL,( il y a 7 ans), a été pour moi une véritable révélation ; Il m’a permis de comprendre (enfin !) après 25 années de recherche, le lien de cause à effet entre les maladies auto immunes, l’autisme, le T.D.A.H. etc… et l’intestin, ainsi que les tenants et les aboutissants de la candidose/Dysbiose. Après tant d’années de souffrance et un long « parcours du combattant », une réforme alimentaire radicale m’a permis petit à petit de renaître à la vie, de retrouver une vie normale et un état de santé véritablement inespéré ; A 72 ans, je me porte aussi bien que possible et beaucoup mieux… qu’à 40 ans ! Ma « mission » aujourd’hui est de pouvoir témoigner par le biais de mon blog sur : http://www.espoir-guerison.com et dans le cadre de mes conférences afin de redonner espoir à tous ceux qui vivent les mêmes galères et désespèrent ; C’est avec plaisir, si vous le souhaitez, que je vous apporterai mon témoignage dans le cadre de vos congrès. Très cordialement,
    Claire

  3. Jean Navert dit :

    Bonjour, je vous transmet mes récentes correspondances avec deux universités Américaines relativement à de récentes importantes découvertes relativement aux liens et connections entre le cerveau et l’intestin. J’espère que cette information vous sera utile. Sincèrement, JeanFrom: Phil Strandwitz
    Sent: July 5, 2016 12:09 PM
    To: Jean Navert
    Subject: Re: Your recent Article in New Scientist

    Hello Jean,

    Thanks much for the kind words and sending me the article! While I am aware of that study, I agree it will have profound implications on our understanding of our brain and it’s response to anything which can modulate components of our immune system (such as bacteria).

    As for autism, I believe that given the impact of dietary intervention on some individuals in the spectrum, there is a strong possibility that the microbiome is involved to some capacity. As you may be aware, in ASD animal models there has been work done by Elaine Hsiao (now at UCLA) which has found that intervention via bacteria can reduce some of the anxiety like behavior. Here is a link to her lab’s page — http://ehsiao.ibp.ucla.edu/. They are certainly looking at applying these findings in humans.
    Elaine Hsiao Lab at UCLA
    ehsiao.ibp.ucla.edu
    Minding Our Microbes. Our bodies are comprised of around ten times more microbial cells than human eukaryotic cells, and more and more, we are learning that these …

    There has also been a clinical trial on utilizing human fecal microbiome transplantation to treat ASD symptoms. The data has not been published, but I am excited to see the results. Here’s the clinical trial page on the study, which was done out of ASU…

    https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT02504554?term=autism+bacteria&rank=1

    If you’re interested, Jack Gilbert out of Chicago is doing quite a bit of work in the field, which was prompted by his son being in the spectrum. He is teaming up with the American Gut, a microbiome crowd-sourcing effort, to map our the microbiome of individuals with ASD. We also collaborate with both groups. Here’s a link to the crowd-sourced page for the American Gut…

    https://fundrazr.com/campaigns/4Tqx5

    I wish you the best of luck in your quest for knowledge!

    Phil

    On Sat, Jul 2, 2016 at 6:13 PM, Jean Navert wrote:
    Congratulation for your discovery regarding these bacteria that consume GABA. I would like to share with you the following information regarding the connection between the brain and the immune system that was discovered in 2015 by the University of Virginia (in case that you have not been informed of this).

    I am not a scientist but I am particularly interested by the link between the gut and the brain and preoccupied by the exponentially increasing rate of autism in NA.

    Hope this information could be of help for you and again thanks to you and your team at the Northeastern University in Boston for your great work.

    Best regards,
    Jean, Canada

    https://news.virginia.edu/illimitable/discovery/theyll-have-rewrite-textbooks?utm_content=buffer83262&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer

    They’ll Have to Rewrite the Textbooks | UVA Today
    news.virginia.edu
    “I just said one sentence: ‘They’ll have to rewrite the textbooks.’ There has never been a lymphatic system for the central nervous system, and it was very …

    Discovery of Lympathic Vessels connecting the brain and the immune system

    University of Virginia – July 2015
    It’s a stunning discovery that overturns decades of textbook teaching: researchers at the School of Medicine have determined that the brain is directly connected to the immune system by vessels previously thought not to exist. “I really did not believe there were structures in the body that we were not aware of. I thought the body was mapped,” said Jonathan Kipnis, a professor in the Department of Neuroscience and director of the University’s Center for Brain Immunology and Glia. How these vessels could have escaped detection when the lymphatic system has been so thoroughly mapped throughout the body is surprising on its own.
    But the true significance of the discovery lies in its ramifications for the study and treatment of neurological diseases ranging from autism to Alzheimer’s disease to multiple sclerosis. Kipnis said researchers no longer need to ask questions such as, “How do we study the immune response of the brain?” or “Why do multiple sclerosis patients have immune system attacks?” “Now we can approach this mechanistically — because the brain is like every other tissue connected to the peripheral immune system through meningeal lymphatic vessels,” Kipnis said. “We believe that for every neurological disease that has an immune component to it, these vessels may play a major role.” Kevin Lee, who chairs the Department of Neuroscience, recalled his reaction the first time researchers in Kipnis’ lab shared their basic result with him.
    – See more at: https://news.virginia.edu/illimitable/discovery/theyll-have-rewrite-textbooks?utm_content=buffer83262&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer#sthash.cmU2eNxQ.dpuf


    Philip Strandwitz, PhD
    Post-Doctoral Associate
    Antimicrobial Discovery Center
    Northeastern University, Boston, MA

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