6,6 millions de personnes souffrent du gluten en France – Conférence sur le gluten !

Il n’est pas un jour ou une semaine sans qu’un article de presse ou un média quelconque ne nous parle du gluten. Et c’est vrai, c’est un sujet essentiel. C’est la raison pour laquelle, si vous habitez près de Nantes ou Paris, nous vous proposons deux conférences sur le sujet, avec Julien Venesson, qui est le spécialiste français du gluten.

Si le gluten a mauvaise presse, c’est qu’il a des effets délétères sur la vie de millions de gens. Rien qu’en France, 10 % de la population serait sensible au gluten, en plus des personnes diagnostiquées comme étant cœliaques, c’est-à-dire totalement intolérantes au gluten. Cela fait tout de même 6,6 millions de personnes susceptibles de souffrir de maux de tête, de ballonnements, de troubles digestifs, de spasmophilie ou de reflux gastrique et qui restent sans solution face à ces maux.

Nos ancêtres ne mangeaient pas de gluten. La consommation régulière de blé n’a commencé qu’il y a 10 000 ans environ, avec les débuts de l’agriculture. Mais l’enquête de Julien Venesson révèle qu’il y a quelques dizaines d’années, pour augmenter les rendements et éviter la famine dans certains pays du monde, des agronomes généticiens ont mis au point de nouveaux blés, fruit de manipulations génétiques en laboratoire, des Frankenblés. Ces blés génétiquement modifiés sont ceux que nous achetons aujourd’hui, même en magasins bios ! Et aujourd’hui la recherche montre que ces blés sont impliqués dans de nombreuses maladies : arthrose, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, dépression, maladie de Crohn, et bien d’autres.

Dans bien des cas, faces à ces symptômes, la suppression du gluten de l’alimentation aura un effet salutaire. Mais ce n’est pas facile. D’abord parce que, malgré tous les arguments scientifiques dont nous disposons sur le sujet, de nombreux médecins ne sont pas convaincus, souvent parce que la question du gluten, comme celle de l’alimentation de manière plus générale, ne les intéresse pas. Et dans le fond pourquoi les en blâmer ? Connaissez-vous un médecin, vous, qui ne soit pas surchargé de travail, avec ou sans connaissance sur la nutrition ?

La vérité, c’est que nous sommes de plus en plus nombreux à souffrir de multiples maux plus ou moins légers pour lesquels nos médecins ne peuvent pas grand-chose, mais que nous continuons à aller les voir pour leur en parler. Parce que, qu’on le veuille ou non, parler à son médecin, ça rassure. L’ennui c’est que tout rassuré que l’on soit, on ne revient pas forcément avec une solution. Vous faites partie du club ? Posez vous la question du gluten.

Faut-il pour autant que nous redevenions tous chasseurs-cueilleurs ? En ce qui me concerne, j’habite en ville : je me vois mal chasser le pigeon entre deux voitures ou manger les géraniums de mon voisin qui ne me donnent pas envie, sans compter que, jusqu’à présent, nous nous sommes très bien entendus (mon voisin et moi !). En revanche, je me demande concrètement :

  1.  si ne plus prendre de gluten serait bénéfique pour moi ?
  2. s’il est vraiment possible d’envisager une solution si radicale ?

Et là, il faut reconnaître que les scientifiques marquent des points.

Une étude menée par des chercheurs australiens de l’université de Monash, la plus gande université du pays, a suivi 34 personnes qui présentaient les symptômes de la maladie cœliaque sans en être réellement affectées. Deux groupes ont été formés, l’un a suivi un régime sans gluten, l’autre a pris un morceau de pain et un muffin au blé tous les jours. Au bout de deux semaines, la fatigue, les ballonnements et les douleurs articulaires avaient largement diminué chez le premier groupe sans que rien n’ait changé dans le second. D’autres études sont venues ensuite compléter celle-ci et aujourd’hui nous savons que de nombreux problèmes de santé peuvent s’envoler simplement en supprimant le gluten.

Reste la deuxième question : comment faire ?

C’est évidemment un changement de cap important puisque cela veut dire ne plus prendre de pain, de pâtes, de pizzas et de céréales, c’est-à-dire les aliments qui permettent de nourrir une bonne partie de la planète… C’est aussi se détourner des plats tout faits et industriels dans lesquels on retrouve souvent de l’amidon.

Mais si vous avez déjà adopté le régime méditerranéen prescrit par le Dr Michel de Lorgeril pour prévenir les maladies cardiovasculaires, rassurez-vous, les deux sont compatibles : pizzas et pâtes en sont exclus !

Par ailleurs, et sans rentrer dans le détail des recettes sans gluten que l’on retrouve un peu partout, adopter une alimentation sans gluten, c’est d’abord s’ouvrir à autre chose et se lancer dans une nouvelle aventure. C’est se mettre en chemin pour trouver ce qui est bon pour nous et pour notre corps, ce qui permet d’être à la fois à l’écoute de nos besoins et prêt à découvrir de nouvelles saveurs et de nouvelles associations d’éléments.

Bref, c’est une invitation à découvrir un versant peu flatteur de l’agriculture moderne et des manipulations génétiques silencieuses, mais aussi à la créativité. Si vous n’êtes pas encore convaincu, venez écouter Julien Venesson :

 


2 réponses à “6,6 millions de personnes souffrent du gluten en France – Conférence sur le gluten !”

  1. TRENTESAUX dit :

    je souhaite reserver pour cette conference du 12 juin a Paris mais ne veux pas payer par paypal. puis je faire autrement ?( reglement sur place ou par cheque)

    merci

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