Si j’étais président de la République…

Chère amie, cher ami,

Imaginez un instant que les élections aient eu lieu hier. Vous avez été élu(e) président(e) de la République. Vous devez établir votre programme.

Où faut-il que vous soyez en priorité ? Imaginez qu’en un week-end il vous soit présenté une politique de santé utile, efficace et peu coûteuse, un réservoir inattendu d’emplois, des pistes sérieuses pour régler la crise agricole et des solutions inédites pour résoudre en même temps la question du réchauffement climatique et de la surexploitation des ressources fossiles.

Sans aucun doute, me direz-vous, il faut que vous vous rendiez en ce lieu mais c’est une chimère…

Grave erreur !

Cet événement existe. C’est le Congrès des herboristes. Y verra-t-on le président ? Lui seul le sait.

Mais vous, ne ratez pas cette occasion unique !

Inscription en ligne

Deux jours pour changer votre vie et le monde

Lors du IVe Congrès des herboristes, qui aura lieu les 23 et 24 avril 2016 à La Chesnaie-du-Roy, à côté du parc Floral de Vincennes (Route de la Pyramide, Paris XIIe – programme ici et inscriptions ici) vous pourrez rencontrer en personne :

> Gauthier Chappelle, ingénieur agronome, conférencier international (conférence Ted notamment) et expert du biomimétisme. Cette discipline, qui est aussi une manière de penser, a été présentée au grand public par une universitaire américaine, Janine Benyus. L’objectif est de répliquer le génie de la nature. C’est-à-dire de s’inspirer de 3,8 milliards d’années de technologie adaptative et ainsi d’éviter la surexploitation des ressources naturelles. C’est une pensée qui permet des applications révolutionnaires et durables. Le biomimétisme, c’est une manière de mieux contempler la nature, de mieux la comprendre, de mieux vivre avec elle. Certains diraient que dans un monde incertain aux causes multiples d’inquiétudes et d’angoisses insondables, c’est le début d’un espoir infini. Si vous n’êtes pas à jour sur ce sujet, venez nous rejoindre les 23 et 24 avril 2016… Il est temps. Vous serez doublement récompensé car la conférence que vous prépare Gauthier Chapelle est inédite. Personne avant lui n’avait développé une réflexion croisée entre le biomimétisme, les plantes médicinales et les applications à en tirer pour la santé. Ne ratez pas ce rendez-vous unique ! (Vous trouverez plus d’information ici sur le sujet.)

> Philippe Desbrosses, l’un des pionniers de l’agriculture biologique en France. Il est docteur en sciences de l’environnement, créateur de l’association Intelligence verte et fondateur de la Ferme de Sainte-Marthe. Il est aussi spécialiste de l’innovation en agriculture biologique. Il a écrit plus d’une quinzaine de livres sur la terre, l’écologie et les hommes, et il connaît ces trois sujets sur le bout des doigts. C’est un savant et un sage qui vous donnera des solutions pour votre jardin, la ferme de votre grand-père ou des conseils pour cet ami qui, depuis tant d’années, veut lancer son projet de permaculture mais qui hésite encore faute d’avoir rencontré les meilleurs experts du terrain. Cet ami a besoin d’être rassuré ! Venez avec lui et partagez ce Congrès des herboristes ensemble. Bientôt vous profiterez des meilleures simples de la région, cultivées avec science et amour. Elles seront sans herbicides, sans pesticides, sans fongicides, bio et sans OGM (sur l’étiquetage des OGM, vous pouvez consulter l’action de Consommateur pas cobayes, qui tient une conférence de presse le 9 février 2016, ici. Signez la pétition ici)

> Michel Pierre, l’un des herboristes les plus connus en France. Il tientl’Herboristerie du Palais-Royal où le tout Paris vient s’approvisionner et prendre des nouvelles de ce qui se passe dans le monde des plantes. C’est chez lui qu’on retrouve l’administration, les journalistes et tous ceux qui souhaitent voir le retour officiel de ce beau métier dont il est une parfaite incarnation. Son herboristerie est à la fois un temps de la tradition où vous retrouverez l’essentiel de la pharmacopée française et un exemple parfait du métier tel qui peut être pratiqué aujourd’hui : une place importante est donnée au conseil nutritionnel, à la relation avec le client qui sait qu’il trouvera les tisanes dont il a besoin, et un ou deux compléments alimentaires si cela est nécessaire. Michel Pierre est le président du syndicat Synaplantes.

> Patrice de Bonneval qui a fondé l’Ecole Lyonnaise de Plantes médicinales, a été de tous les combats de l’herboristerie. Présent à tous les niveaux, il a créé l’Herboristerie de Bonneval à Lyon, a été président de la Fédération diététique, a créé Herbaliste sans frontières et déposé en France le nom « d’Herbaliste ». Il est aujourd’hui président de la Fédération des écoles d’herboristerie.

> Claudine Luu, fondatrice de l’Institut Méditérannéen de Documentation, d’Enseignement et de Recherche sur les PLAntes Médicinales (INDERPLAM) et du laboratoire Phytofrance, a formé la plupart des experts en herboristerie d’aujourd’hui. Véritable gardienne du temple, elle connaît aussi bien les plantes d’Hildegarde von Bingen que la pharmacopée chinoise ou les dernières évolutions d’une législation complexe dans le domaine des plantes.

> Jean-François Astier : parlez-lui de la culture de la rhodiola à plus de 2000 m d’altitude et il sera intarissable… Spécialiste des plantes adaptogènes, grand amoureux des plantes et de la nature, il a créé à Loubières un joli jardin où se retrouvent tous ceux qui, passant de la France à l’Espagne, font une halte pour effectuer des stages qui leur permettront d’en savoir plus sur les macérations, les décoctions et les hydrolats. Il est également le fondateur de Natura Mundi et de l’Ecole française d’herboristerie. Il contribue également, en tant que rédacteur, à différentes revues de phytothérapie et d’herboristerie (Plantes & Bien-Être etPlantes & Santé).

> Christian Escriva. Savez-vous préparer une alcoolature ? Connaissez-vous vraiment les plantes aromatiques ? L’occasion vous est donnée de rencontrer l’un de nos meilleurs experts dans le domaine. Amoureux des plantes il a aménagé dans les Alpes-Maritimes un espace magnifique de production et de transformatipn des plantes médicinales. (société Le Gattilier). Alors qu’il espérait pouvoir méditer 90 % du temps et travailler les 10 % restants. La réalité s’est montrée moins simple… À force de travail, d’échanges avec les experts et les écoles de plantes, il a acquis un savoir-faire et un savoir-être exceptionnels qu’il partage à travers ses livres et ses formations en phyto-aromathérapie au sein de l’association Hélichryse.

> Philippe Andrianne. Pionnier de la gemmothérapie (la thérapie par les bourgeons), il est l’un des seuls en Europe à en maîtriser toutes les subtilités. Chercheur insatiable, son herboristerie à Vielsam, en Belgique, est à la fois une bibliothèque fournie en ouvrages nombreux et rares sur les plantes, un cabinet de bien-être où vous pourrez bénéficier des consultations de l’herboriste, de soins en réflexologie et des mélanges de plantes qui correspondent à vos maux du moment. C’est aussi un centre de formation actif où se retrouvent ceux qui, experts en plantes, veulent aller encore plus loin et maîtriser les secrets des bourgeons.

> Dr Danielle Roux. Spécialiste de la phytothérapie et de l’aromathérapie, elle enseigne à l’université de Besançon, est consultante auprès de l’administration et participe à la rédaction de différentes revues sur les plantes.

Elle est rédactrice en chef de la revue Phytothérapie européenne à destination des experts des plantes, mais également rédactrice chez Plantes & Bien-Être. Ses différentes casquettes et sa connaissance scientifique et approfondie des plantes en font l’une des personnes incontournables en phytothérapie.

> Christophe Bernard, est naturopathe-herbaliste. Passionné de plantes médicinales, il est avant tout un « passeur d’information ». Il consacre son énergie à partager ses connaissances et son expérience à travers des formations, des livres, des outils et des fiches pratiques, des vidéos etc., qu’il diffuse sur le terrain et sur Internet. Vous retrouverez ses conseils ici.

Connaisseur des savoirs ancestraux et de techniques modernes de communication, c’est un conférencier passionnant !

> Serge Schall, ingénieur agronome, diplômé de l’école de Montpellier. Il a été directeur d’un laboratoire de culture in vitro, puis directeur commercial d’une pépinière. Depuis une douzaine d’années, il a décidé de mettre ses connaissances à la disposition du grand public. Il a écrit de nombreux livres, participe à différentes revues, a créé le site Internet plume de carotte et partage avec tous son expérience de chercheur et d’homme de terrain.

Seront encore présents : Amanda Jullion, herboriste franco-canadienne, Jean-Patrick Bonnardel, (directeur de l’Herbier du Velay), herboriste renommé en Auvergne, Ida Bost qui a écrit la dernière thèse en date sur l’herboristerie, Olivier Escuder et Josiane Prunier qui représenteront l’Ecole des plantes de Paris,Olivier et Nicole Lhomme, herboristes à Gap, et Jérôme Marchin qui représentera le syndicat Synaplante.

Et ce n’est qu’un petit aperçu. Vous rencontrerez également les représentants de l’ensemble des métiers de l’herboristerie et de la filière. Seront présents pour vous conseiller, débattre avec vous, échanger des idées et des techniques sur les plantes etc., des grossistes, des producteurs, des transformateurs petits et grands, les uns pratiquant l’herboristerie, les autres spécialistes de l’aromathérapie etc.

Car chaque personne citée plus haut est venue au nom d’une structure, d’un projet, d’une école ou d’une ferme. Avec eux viennent des équipes, des partenaires qui soutiennent l’événement (en prenant un stand) dont la société Le Gattilier.

> Le Gattilier produit depuis 1984 divers extraits de plantes sauvages ou cultivées dans le cadre de l’agriculture biologique et biodynamique (certifications Ecocert, Nature et Progrès, Demeter) : alcoolatures, extraits de gemmothérapie, macérations solaires, plantes séchées, huiles essentielles, cosmétiques. Elle est installée dans les Alpes-Maritimes à 1100 m d’altitude, dans l’arrière-pays de Grasse. Ses productions ont conservé un caractère artisanal. Vous pouvez les retrouver sur leur site Internet : legattilier.com. Le Gattilier est situé à La Commanderie 06750 Valderoure. L’association Hélichryse (même adresse) propose des stages et des formations à découvrir ici.

Je ne citerai pas tous les représentants présents de la filière, mais voici les organisateurs du congrès (Association pour le Renouveau de l’herboristerie, Ecole lyonnaise de plantes médicinales, Herboristerie du Palais-Royal, Inderplam, Natura Mundi et l’IPSN).

> L’Association pour le renouveau de l’herboristerie, qui sera représentée par Ferny Crouvisier, milite depuis 1982 pour le retour du diplôme d’herboriste. Puisque la loi ne donne pas de cadre officiel pour exercer ce métier, il y a un risque que les savoirs se perdent. Le meilleur moyen d’y remédier est de proposer des formations de qualité. L’ARH, installée au sein du centre de Terre vivante à Mens (Isère), forme chaque année une centaine de jeunes. www.arh-herboristerie.org

> L’Ecole lyonnaise de plantes médicinales, fondée en 1983 par Patrice de Bonneval, s’est donné pour objectif de permettre à chacun d’accéder à la connaissance des plantes médicinales et de leur utilisation, pour un usage familial ou professionnel. Le but de l’Ecole lyonnaise de plantes médicinales est de contribuer à la transmission d’un savoir ancestral, l’herboristerie, complété par les recherches les plus récentes en matière de soins naturels et d’alimentation.www.ecoledeplantesmedicinales.com

> L’Herboristerie du Palais-Royal est une boutique d’antan empreinte d’une ambiance de recueillement autour des plantes. Vous pouvez y profiter des conseils avisés pour votre bien-être de la part de Michel Pierre et de son équipe, et découvrir tous les bienfaits que nous offre la nature. Elle est située 11 rue des Petits-Champs, à Paris, dans le 1er arrondissement. www.herboristerie.com

> L’Institut méditerranéen de documentation, d’enseignement et de recherches sur les plantes médicinales, IMDERPLAM est un organisme de formation installé dans un grand mas au cœur de la Provence. Il perpétue la transmission d’un savoir ancestral autour des plantes médicinales, à la lumière des découvertes les plus récentes. Son enseignement porte sur la connaissance, la production, le contrôle, la distribution, l’utilisation de la plante médicinale en herboristerie, phytothérapie, gemmothérapie, aromathérapie, homéopathie et médecine chinoise. L’IMDERPLAM a déjà formé plus de 7000 élèves.www.imderplam.com

> Natura Mundi, où le métier des plantes médicinales est un héritage, celui des herboristes d’antan. Natura Mundi propose des produits naturels pour la santé. Bien-être, minceur, soin anti-âge, cure antistress, cosmétiques… Ses produits offrent le meilleur des principes actifs des plantes ou des éléments marins : rhodiola, propolis, collagène marin, oméga-3, bois bandé, tisanes, plantes en gélules, crème visage, huiles essentielles… www.naturamundi.com

> L’IPSN, notre association sera présente également. Comme vous le savez, nous sommes une association dont l’objectif est de défendre et de promouvoir la santé naturelle dont l’herboristerie fait partie ! Vous êtes plus de 500 000 réunis à travers la Lettre d’information de l’IPSN. www.ipsn.eu

Mais ce n’est pas tout ! Vous rencontrerez aussi des représentants del‘Herboristerie Cailleau, des sociétés Tortay ou encore de l’Herbier du Velayainsi que des producteurs de plantes médicinales venus spécialement pour vous rencontrer. On sait pourtant combien leur temps est précieux et combien il est difficile pour eux de s’organiser pour participer aux événements publics car les plantes n’attendent pas, et souvent ils n’ont personne pour les relayer dans leur travail. Tous ces professionnels pourront vous conseiller, que vous soyez simplement passionné par la santé naturelle, en quête d’information, porteur d’un projet dans le domaine des plantes ou professionnel vous-même.

Enfin, seront présents également des experts de la filière : Me Flavien Meunier,avocat spécialiste du droit de la santé, ou Jean-Christophe Mano, directeur de Pharmanager. Ils seront présents pour vous donner des éclairages juridiques sur vos métiers, les risques que vous encourez éventuellement mais aussi les lignes qui devraient bouger dans les mois à venir. Vous aurez ainsi tous les éléments nécessaires pour prévoir vos activités, si vous êtes professionnel , ou pour mieux comprendre les tracas quotidiens de votre herboriste, si vous êtes un consommateur de plantes médicinales et de traitements phytos.

Une nécessité absolue

Si vous étiez président de la République, il serait indispensable que vous rencontriez tous ces acteurs discrets mais indispensables de la société civile. Outre leur fonction de jardinier du jardin de France, ils sont là en tant que pionniers ou inventeurs des solutions à mettre en œuvre pour en préserver les charmes et – plus prosaïquement – les sols et la fertilité.

Nous le savons, qu’elle soit sanitaire, environnementale ou humaine, l’urgence est partout. Malheureusement nos responsables politiques, parce qu’il sont déconnectés du réel et qu’ils sont empêtrés dans leurs débats intérieurs et leurs contradictions (les promesses à tenir, le clientélisme à respecter, les grands de ce monde à servir…), ne savent pas comment s’y prendre. Ils sont comme les statues des grands hommes : immobiles.

Pourtant, il faut agir. Comme aimait à le rappeler Jean-Marie Pelt, qui nous manquera fort lors de ce congrès, ce n’est pas la planète qui est en danger. Elle se remettra de notre éventuelle disparition. C’est l’Homme qui, lui, ne peut vivre sans elle. Elle est notre maison commune. Il faut la soigner. Et de sa santé dépend la nôtre. Mais ce qui me réjouit le cœur chaque jour est qu’en dépit de l’importance des défis que nous avons à relever, nous avons de très nombreuses solutions pour y faire face comme nous le verrons pendant ces deux jours.

Nous profiterons de ces deux journées d’exception pour rendre hommage à Monsieur Pelt. Il fait partie de ceux qui – bien avant tout le monde – ont œuvré inlassablement pour l’écologie. Et mieux que cela, il l’a fait avec bienveillance et optimisme.

Un immense espoir

Et il a eu raison.

Car il y a maintes raisons d’avoir de l’espoir.

Sur le plan de la santé d’abord, il faut bien comprendre que l’avenir nous appartient. C’est particulièrement vrai en herboristerie et en phytothérapie. En cumulant le savoir acquis grâce à la tradition et le résultat des dernières recherches sur les plantes dans le monde entier, nous sommes aujourd’hui capables de soigner ou de soulager toutes les pathologies.

C’est exagéré me direz-vous. Et le cancer ? Et les maladies chroniques ?

Evidemment, aujourd’hui il est difficile et sans doute peu prudent de dire qu’on peut soigner le cancer par les plantes.

Et pourtant, 60 % des principes actifs des médicaments de synthèse sont des copies de substances actives naturelles végétales. De nombreux médicaments ont été pensés à partir de ce que la nature propose. En cancérologie, on utilise parfois l’if ou des molécules proches pour lutter contre les tumeurs. Le desmodium, quant à lui, est connu pour ses vertus hépatiques qui en font l’un des meilleurs accompagnements des chimiothérapies.

Nous le verrons lors du congrès, des maladies complexes comme la maladie de Lyme sont mieux traitées par les plantes qu’elles ne le sont par antibiotiques – en dépit de résultats réels de ces médicaments. C’est Philippe Andrianne qui nous en parlera et il nous expliquera, à cette occasion, l’espoir immense que représente la gemmothérapie ou le soin par les bourgeons, que peu de gens connaissent.

Car en réalité, les plantes ne se résument pas aux tisanes. Elles peuvent être consommées sous des formes très diverses : huiles essentielles, crèmes et pommades, hydrolats, macérâts glycérinés, en extrait, en gélule etc. On peut utiliser la feuille, les racines, la fleur, le bourgeon etc.

Chaque utilisation nécessite un savoir-faire.

Et en Europe, nous avons de la chance : pour chaque usage il existe une tradition. Les herboristes en sont les détenteurs privilégiés. Mais cette connaissance appartient à tous et elle mérite d’être partagée.

Un temps d’échange et d’amitié

Le Congrès des herboristes sera cette année comme un grand forum. L’année dernière nous avions fait passer parmi vous un questionnaire sur le déroulement de l’événement qui recensait également vos souhaits pour l’avenir. Vous avez été nombreux à répondre (merci !) et à exprimer l’envie qu’il y ait davantage d’échanges entre tous. Nous avons donc prévu un maximum d’occasions de pouvoir échanger, et notamment :

  • Des tables-rondes ou des conférences interactives. En consultant le programme, vous verrez qu’elles sont variées, relativement courtes pour garder une bonne dynamique et toujours ouvertes au public.
  • Un bar à tisanes : tenu par des bénévoles, ce sera le lieu d’échanges par excellence. Cette année les tisanes seront fournies par Michel Pierre et Natura Mundi. Nous les en remercions !
  • Un espace forum disposé près du bar à tisanes : vous trouverez un grand tableau de liège où vous pourrez mettre vos annonces, une boîte à idées toute proche pour y déposer vos propositions, et quelques sièges répartis dans cet espace pour vous permettre d’échanger et de construire dès le congrès vos projets avec ceux que vous aurez rencontrés.

Le grand rassemblement

C’est là le but essentiel de ce congrès qui est avant tout votre manifestation. C’est un lieu de retrouvailles neutre qui n’est pas l’événement de l’un, de l’autre ou de telle structure, mais un grand lieu de rassemblement au service de la filière et de ses projets. C’est pourquoi nous avons choisi un thème fédérateur: Comment renforcer et préserver la filière de l’herboristerie ?

Car le savoir-faire de la filière est réparti entre ses différents membres, des plus petits au plus grands, et cette biodiversité est absolument nécessaire à son renforcement et à son maintien.

Il y a encore beaucoup de travail à faire pour convaincre les institutions et tous ceux qui rêvent de voir le monde et leur quotidien s’améliorer – par exemple avec le retour du diplôme d’herboriste – sans pour autant comprendre qu’un retour à la nature est nécessaire.

La question n’est pas d’abandonner la modernité ou les progrès techniques que nous avons découverts au fil du temps – personne ne veut revenir au XIXe siècle –, mais de trouver des solutions intelligentes et durables pour nous permettre de mieux nous soigner tout en respectant davantage notre environnement. Aux plus pragmatiques, on dira que cette démarche, loin d’être anti-économique, est au contraire bénéfique pour tous puisque elle assure le renouvellement des sols, des remèdes, de la faune et de la flore. La permaculture, la biodynamie, le travail de lien entre producteurs, artisans, transformateurs, grossistes, vendeurs, enseignants, chercheurs, rédacteurs et citoyens-consommateurs permet d’assurer une biodiversité des compétences et de la coopération utile et porteuse d’espoir.

C’est là que notre responsable politique, s’il est un peu à l’écoute, comprendra que notre filière permet de créer de nombreux projets nourriciers (il comprendra des emplois) où le travail des uns et des autres a du sens et permet à chacun de vivre grâce à son labeur et la coopération avec ceux de la filière.

L’idée, à travers cette proposition, n’est pas de décrire un monde idéal et inatteignable mais bien de dessiner une direction possible pour la filière. Cette dernière attire les candidats et le grand public mais ne pourra répondre aux projets des uns et des autres que si elle est structurée, professionnelle, ancrée dans son époque et sûre de son fait.

Afin de donner toute l’envergure qu’il mérite à cet événement, nous avons également scellé des partenariats avec d’excellentes revues spécialisées dans le domaine que vous connaissez bien : Plantes & Bien-Être et Plantes & Santé.

Ce que vous allez retirer de ce congrès :

L’objectif du congrès est que chaque participant puisse repartir :

  • En ayant découvert de nouvelles manières de comprendre et d’utiliser les plantes, que ce soit en herboristerie, phytothérapie ou aromathérapie
  • En ayant des noms et des adresses d’herboristes et d’experts en phytothérapie compétents et fiables, sur qui s’appuyer en cas de besoin
  • Avec des références de lecture, des noms de plantes ou de compléments alimentaires que vous pourrez utiliser à la maison en toute sécurité
  • En ayant rencontré des personnes partageant ses perspectives, sa vision du monde, ses attentes grâce au temps et aux espaces d’échanges
  • Si vous êtes professionnel, en ayant élargi votre réseau de partenaires, approfondi vos réflexions sur la manière de conduire votre activité et rencontré vos fournisseurs, vos clients, intermédiaires et finaux afin d’améliorer encore le travail que vous réalisez pour eux.

Nombre de places limitées

Nous avons prévu pour l’organisation de l’événement une très belle salle, agréable et spacieuse, qui donne sur le parc Floral de Vincennes. Il s’agit de La Chesnaie-du-Roy qui est à 10 minutes à pied du métro Vincennes.

500 places y sont prévues pour tous.

En tant que sympathisant, fidèle de l’Institut pour la protection de la santé naturelle, vous faites partie des toutes premières personnes à être informées.

Toutefois, étant donné la qualité du programme et le nombre de personnes impliquées dans l’organisation de l’événement, vous vous doutez bien que les places seront très vite réservées.

Mon conseil est donc le suivant : ne perdez pas de temps, retenez tout de suite dans votre agenda les dates du 23 et 24 avril 2016.

Rendez-vous tout de suite auprès de la billetterie en ligne ici pour sécuriser votre place.

L’événement n’a pas encore été annoncé à la presse, mais ne tardez pas car je crains que les inscriptions n’aillent très vite.

De mon côté, en tant que président de l’Institut pour la protection de la santé naturelle et organisateur, je me réjouis de vous accueillir et de pouvoir vous rencontrer et d’échanger avec vous sur vos projets dont il me tarde de les voir naître et grandir.

Cliquez ici pour accéder au programme et à la billetterie en ligne.

Bien à vous,

Augustin de Livois

PS : Mardi 9 février 2016 a lieu une conférence de presse importante. Le rassemblement citoyen « consommateurs pas cobayes » va déposer le 9 février une plainte auprès des autorités nationales et européennes pour « non respect de la législation en vigueur » sur l’étiquetage. L’objectif de cette démarche est d’obtenir que les consommateurs sachent si les animaux qui les nourrissent ont été gorgés d’OGM ou non. On sait que les OGM sont interdits à la culture mais les animaux en sont souvent nourris (OGM d’importation). Les consommateurs méritent d’être informés sur ce point.

Vous trouverez le communiqué de presse ici (1) et le fondement de la plainte là (2), et enfin la pétition à signer ici (3).

(1) https://ipsn.eu/wp-content/uploads/2016/02/OGM-TRANSPARENCE-invitation-cp-09-02-2016.pdf

(2)http://consommateurspascobayes.com/images/pdf/FONDEMENT-PLAINTE-AARHUS.pdf

(3)www.consommateurspascobayes.com/2

 


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