Condamné pour avoir pratiqué l’acupuncture !

Chère amie, cher ami,

Il ne se passe pas un mois en France, sans que ne soit condamné un acupuncteur ou un praticien de médecine chinoise.

Cela s’est passé récemment au Puy-en-Velay (1), dans le Tarn-et-Garonne (2), à Nice (3) ou en Côte-d’Or (4).

Dans la presse régionale, ces acupuncteurs font la une des faits divers, comme n’importe quel délinquant dangereux.

A chaque fois, la procédure est la même :

  • Un praticien exerce à la plus grande satisfaction de ses clients. Il devient connu localement. Puis il est dénoncé.
  • Le Conseil de l’ordre des médecins apprend qu’une personne pratique l’acupuncture sans être médecin [1]. L’institution sonne la charge. L’affaire est instruite.
  • Le praticien est poursuivi. Au procès, le procureur fait les gros yeux, réclame une très lourde peine d’un an de prison ou plus.
  • Le praticien est ensuite condamné à une peine de 1000 à 1500 euros d’amende.

Même lorsque le praticien exerce dans le cadre d’un centre médical tenu par des médecins et en accord avec ces derniers, il est considéré comme délictueux (2).

Son délit ? Exercice illégale de la médecine.

Il a marché sur les plates bande du médecin ! Horreur ! Malheur !

L’idée est de faire peur au praticien pour que jamais il ne recommence.

Car en France, l’art de planter des aiguilles, pratiqué par des paysans chinois dès les années 1000 av. J.-C. est aujourd’hui, réservé aux seuls médecins (et sages-femmes).

En Chine, les familles avaient leur propre collection d’aiguilles. On utilisait du bois de citronnier pour ne pas infecter la peau.  L’acupuncture était à la portée de tous.

En France, la Cour de cassation l’a rappelé, l’acupuncture est réservée aux médecins. C’est une chasse gardée.

Il existe des exceptions bien sûr. Vous le verrez dans notre interview en fin de lettre, certains hôpitaux acceptent que soient pratiquées des séances d’acupuncture par des thérapeutes. C’est rare, toutefois. Et le statut de la profession, hors médecins et sages-femmes, reste précaire.

De quelle acupuncture parle-t’on ?

Pour les juges, c’est le fait de planter des aiguilles dans le corps d’une personne pour soigner des symptômes. Pour eux, l’acupuncture est une simple technique qui s’ajoute à la palette du médecin pour soigner la maladie qu’il vient de diagnostiquer.

Mais est-ce que le paysan chinois de l’an 1000 av. J.-C. connaissait les diagnostics modernes des médecins occidentaux ?

N’y a-t-il pas autre chose dans l’acupuncture traditionnelle qu’un simple jeu d’aiguilles et de symptômes ?

La réponse est oui.

Acupuncture = aiguille

Lorsque vous entendez acupuncture, vous voyez peut-être immédiatement des aiguilles et une peur ou un mouvement de recul vous assaille.

Car l’acupuncture est peut-être pour vous une inconnue, un monde lointain, étranger qui fait surgir des doutes, des craintes :

“Est-ce que cela fait mal ?” ; “Vais-je supporter les aiguilles ?” “Est-ce que ça vaut vraiment le coup, un médicament pourrait me suffire ?” “qui puis-je aller voir ?” “où trouver quelqu’un de confiance ?” “Je suis européen, pas chinois, est-ce vraiment pour moi ? Ce n’est pas ma culture ?”

Et vous avez raison de vous poser toutes ces questions. L’acupuncture traditionnelle est une aventure.

Mais ce n’est pas qu’une question d’aiguilles. Cela peut être tellement plus !

Travailler le Qi

L’acupuncture, c’est d’abord une question d’énergie circulante : le fameux Qi des chinois que l’on prononce “tchi”.

Un acupuncteur est quelqu’un qui vous aide à faire circuler votre Qi.

De ce point de vue, il lui est autorisé de pratiquer en France. Il ne “soigne” pas “il régule le Qi”.

Comme le “Qi” n’existe pas aux yeux de la médecine française et de son administration tatillonne, il n’est pas interdit de le travailler !

Or, l’acupuncture traditionnelle propose de nombreuses manières de “travailler le Qi”. Car en réalité, cela n’a rien à voir avec une technique de soin, c’est avant tout une manière de penser le monde et donc de le vivre.

Mieux comprendre l’acupuncture traditionnelle, c’est découvrir un trésor extraordinaire. C’est aussi découvrir une pensée qui peut changer fondamentalement votre manière de voir les choses, et de prendre soin de vous.

Car l’acupuncture traditionnelle va au-delà des symptômes pour chercher véritablement les causes des maux. Par ailleurs, son champ d’application premier est la prévention en maintenant l’équilibre du Qi.

Ces dernières années, j’ai eu la chance de faire la connaissance d’acupuncteurs, de thérapeutes et de sinologues palpitants. Ils m’ont donné à voir une vision bien différente de l’acupuncture que celle que j’avais jusque-là.

Ces personnes vivent l’acupuncture au jour le jour, dans leurs moindres faits et gestes.

Faire le plein de Qi !

Ce qu’ils ont à dire m’a paru si important, que j’ai décidé de lancer avec eux notre 1er Congrès d’acupuncture.

Il nous a fallu trois ans pour que ce projet voit le jour.

Il nous fallait trouver le bon moment, le bon ton, la bonne approche.

Cette fois, nous y sommes. J’ai la joie, Mesdames et Messieurs de vous présenter un événement comme aucun autre.

Ce congrès vous fera rentrer dans l’esprit de l’acupuncture.

Il peut changer votre vie.

Plus sûrement encore, il changera votre vision de l’acupuncture. On vous propose un voyage dans le temps et dans l’espace. On vous propose, pendant deux jours, de faire le plein de Qi !

Ce congrès s’appelle :

L’acupuncture traditionnelle, retour vers le futur !

Vous pourrez ainsi entrer dans l’esprit de l’acupuncture traditionnelle, trouver des réponses à vos questions sur les aiguilles peut être… et bien au-delà !

L’IPSN co-organise ce congrès les 14 et 15 avril 2018 à Lyon, avec une école d’acupuncture traditionnelle… pas tout à fait comme les autres.

Il s’agit du Centre Imhotep créé par Jean Motte en 1992.

Cette école propose de découvrir l’acupuncture non comme une technique mais comme un art.

Un art à la fois classique et évolutif !

L’école apprend à ses élèves à utiliser les aiguilles sans doute mais aussi les moxas, les marteaux à aiguilles, les ventouses, les massages spécifiques aux ventouses…

Lorsque Jean Motte vous parle de son école, il aime rappeler, que l’important, c’est la clinique. A quoi sert de connaître l’acupuncture traditionnelle si l’on ne s’en sert pas pour soi, pour sa famille, ses amis.

Et finalement, pourquoi ne pas en faire son métier ?

Car en vérité il y a des centaines de manières de pratiquer l’acupuncture traditionnelle.

Et 99% des pratiques ne tombent pas du tout sous le coup de l’exercice illégal de la médecine.

En clair l’acupuncture n’a juste rien à voir avec le diagnostic médical. Ou plus exactement, il existe d’innombrables situations où le diagnostic n’est absolument pas nécessaire.

Cela pour deux raisons :

  • L’acupuncture traditionnelle, c’est d’abord un état d’esprit.
  • Ensuite, c’est un simple rééquilibrage énergétique.

Vous verrez que les deux sont liés.

Une chose est sûre pour Jean Motte, l’acupuncture peut être enseignée à tous et pratiquée par tous car bien plus qu’une technique, ou même qu’un art de soigner, c’est un art de vivre et de penser.

Jean Motte et l’acupuncture traditionnelle

Si l’acupuncture traditionnelle vous intéresse vous connaissez sûrement Jean Motte. Et peut-être avez-vous eu la chance d’assister à sa conférence lors du 1er Congrès international de santé naturelle.

Jean Motte est venu à l’acupuncture via les arts martiaux. Il a été formé auprès de grands maîtres au Japon, puis en France.

Jean Motte est :

  • Diplômé d’acupuncture traditionnelle chinoise en 1982 (SAT)
  • Diplômé d’astrophysique
  • Ecole Lyonnaise de Plantes médicinales
  • Heilpraktiker (Saarbrücken)
  • Directeur technique Aïkido 5e dan
  • Auteur de plus d‘une demi-douzaine de livres dont le tout nouveau « Acupuncture, l’Ephémère pérennité ».
  • Directeur et fondateur du centre Imhotep

Au centre Imhotep, première école d’acupuncture traditionnelle membre de la Fédération Européenne Des Ecoles (FEDE), il a déjà transmis son savoir à un grand nombre d’élèves.

Vous l’avez également sans doute entendu sur Radio Médecine Douce sur laquelle il intervient régulièrement.

Selon moi, c’est le meilleur spécialiste de l’acupuncture traditionnelle en France et il sait s’entourer des personnes les plus compétentes et intéressantes sur le sujet.

Cela fait des mois, qu’il prépare ce congrès pour vous. Il a prévu de donner deux conférences.

L’une est là pour vous expliquer le titre de ce congrès plus en détail. C’est une petite histoire de l’acupuncture traditionnelle. L’autre porte sur Alzheimer : la maladie des mémoires.

Jean Motte a rencontré différents experts du sujet au cours des derniers mois. Il vous propose une vision croisée entre ce que proposent l’occident et l’orient pour soigner cette maladie.

S’appuyant sur des scanners de cerveau, il a prévu de vous dévoiler la symbolique de la pensée et de la mémoire dans la pensée chinoise.

L’objectif de son propos est de donner des clés nouvelles de compréhension (et d’accompagnement) de la maladie d’Alzheimer.

Lors de notre congrès, en plus de Jean Motte vous rencontrerez six orateurs de talent :

>> Cyrille Javary, sinologue autodidacte, écrivain célèbre, passionné par la Chine ancienne, l’acupuncture et le tao. C’est le spécialiste français du Yi Jing, traité fondamental de la pensée chinoise, datant du 1er millénaire av. J.-C. Il s’agit du texte le plus ancien de la pensée chinoise.

>> Mark Sokol est un passionné de la pensée et de la médecine chinoise. Il enseigne les pratiques méditatives, respiratoires et corporelles issues de la tradition chinoise depuis plus de 20 ans. Ce qu’il aime par-dessus tout : dresser des ponts entre l’occident et l’orient. C’est un passeur d’idées. 

>> Georges Charles est un grand maître en arts martiaux (Judo, Kun Fu, karaté, aïkido, taekwondo, budo, iaido etc.). Pendant 10 ans, il a été formé en Chine aux pratiques familiales des arts martiaux aux sein de cercles très fermés de passionnés. Cette expérience unique lui a donné le goût de la pensée chinoise et lui a permis de découvrir le Qi Gong, qui n’est pas un art martial mais une pratique corporelle qui met directement en application les préceptes de la pensée taoïste.

Il nous propose, lors de ce congrès une conférence et un atelier pratique.

Vivre un atelier avec Georges Charles est une expérience unique. Ce n’est pas moi qui le dit mais tous ceux qui ont eu cette chance et qui m’ont en parlé.

On retrouve par ailleurs, de nombreux, commentaires élogieux, sur sa chaîne YouTube :

“Allez en stage avec Georges si vous pouvez, c’est marrant, instructif, c’est un puits de science en histoire et en pratiques !”                       

 Jeff

“C’est un grand maître taoïste, peut-être un des derniers de notre époque. Sa connaissance du Qi-Gong est si précieuse que son discours est certainement la plus fidèle entrée en matière que l’on puisse en avoir. Profitons-en !

Sakon


C’est un grand maître du Kung fu. J’ai un stage à venir avec lui :  hâte d’y être !  Vive le san yi chuan ! 

A.B.

>> Marine Marconnet est psychothérapeute et acupunctrice. Passionnée par les mécanismes de la vie, elle s’est penchée sur les questions de PMA et de GPA en relation avec l’acupuncture.

>> Fabrice Martinez est un élève du centre Imhotep passionné par les arts martiaux, les pratiques corporelles comme le Qi Gong mais aussi les massages.

Les derniers des taoïstes…

Qu’ont en commun ces personnes ?

Tous sont passionnés de médecine chinoise, c’est vrai.

Mais certains sont thérapeutes, d’autres pas.

Cherchez bien quel lien peut-il y a avoir entre ces différents parcours ?

Aucun n’est universitaire ?

C’est exact. Et c’est une piste.

Leur point commun, c’est d’avoir cheminé individuellement vers l’acupuncture. Les uns (Cyrille Javary, Marc Sokol) par les livres et leur ouverture au monde, d’autres par le goût de la vie et l’envie de soigner leurs semblables (Marine Marconnet), d’autres encore par les arts martiaux (Jean Motte, Georges Charles), le dernier enfin par les massages (Fabrice Martinez).

Ce sont des autodidactes de l’acupuncture !

Autodidacte, ce n’est pas tout à fait vrai. Ils ont appris grâce à des rencontres, à des maîtres et à des enseignements spécifiques. Ils ont voyagé en Chine, ils se sont imprégnés de culture chinoise et ils se sont passionnés pour les traités anciens.

Ils se sont formés également auprès de maîtres respectés, puis d’écoles de formation, comme le Centre Imhotep ou d’autres.

Mais ces hommes et ses femmes libres ont cheminé de leur propre initiative vers un inconnu qui les attirait irrésistiblement.

L’esprit du tao.

Qu’est-ce que c’est ? Ils vous en parleront mieux que moi. Mais cela a marqué leur curiosité, leur pensée et aujourd’hui leur mode de vie.

Et c’est pour cela que j’aime à penser d’eux qu’ils sont les derniers des taoïstes !

Ils sont à contre-courant.

Pourquoi ?

Parce que la pensée taoïste, et la pensée originelle chinoise respectent profondément la nature. Elle considère que nos vies sont harmonieuses si nous parvenons à la mettre au diapason des rythmes naturels.

Ainsi nos orateurs sont comme le dernier des Mohicans. Ils veulent préserver des modes de vie en relation avec la nature dans un monde qui semble l’oublier totalement.

Par exemple, d’après une étude toute récente, Paris est la ville du monde où les citadins sont le moins en contact avec les espaces verts. Singapour est largement en tête de ce classement. Et pourtant la densité y est extrêmement forte ! (5)

3000 ans en arrière….

Nos orateurs sont des autodidactes, des personnes libres, passionnées par la nature et les rythmes qu’elle propose et passées maîtres en acupuncture.

Comme vous pourrez le voir, leur vie est habitée par une pensée ancienne. Ils vous proposent de la découvrir et de partager avec eux. Car cette pensée chinoise :

  • A changé leur pratique de l’acupuncture et leur relation aux autres.
  • Peut changer votre manière de voir votre être et donc votre santé.

Vous ne me croyez pas ?

Venez à Lyon, en parler avec eux.

Mais avant cela, je vous propose déjà d’essayer de comprendre leur démarche.

Pour ce faire, plongeons dans le passé. Retrouvons ce paysan chinois de l’an mille av. J.-C. qui cultivait le riz et le millet et interrogeait le ciel dans des carapaces de tortues d’eau douce… Vous venez avec moi ?

Le Yi Jing : au commencement, fut la tortue

Soleil et Pluie. Tout est parti de là.

Le paysan chinois de l’an mil av. J.-C. avait remarqué qu’après le soleil venait la pluie et qu’après la pluie, le soleil était de retour. Cette idée est exprimée dans le “Yi” de “Yi Jing”.

Elle est la base de la pensée chinoise.

Et le paysan chinois, qui voulait savoir si la pluie viendrait avant le soleil ou l’inverse interrogeait une carapace de tortue. Cette dernière représentait le monde vivant coincé entre le ciel au-dessus, et la terre en dessous. Il chauffait la carapace qui se fissurait.  L’objectif était d’obtenir une information sur l’instant T.

C’était comme une “prise de pouls” du climat. Selon, le résultat obtenu, ils établissaient des prédictions météorologiques. On ne sait pas si ces prédictions étaient aussi sûres que celles des miss Météo !

On sait en revanche, qu’ils mettaient leurs observations sur les carapaces. C’est ainsi que l’écriture chinoise est née !

Cette démarche est au cœur de la pensée chinoise et de l’acupuncture.

Avant de soigner quelqu’un, avant de prendre une décision, rien ne vaut une bonne “prise de pouls”.

Personne ne sait mieux expliquer cela mieux que Cyril Javary. Sinologue, connu dans le monde entier, il partage son temps entre des voyages en Chine, l’écriture de ses livres et ses conférences où il raconte… ses livres et ses voyages ! Ses conférences sont drôles, accessibles, fines, érudites et profondes.

Oui tout cela à la fois. Accessibles et érudites ? Drôles et profondes ? N’y a-t-il pas là des contradictions ?

Pas en médecine chinoise ! Car la pensée chinoise dépasse la contradiction par nature.

Pour elle, la seule chose permanente est le changement. Et cela, c’est le “Jing” de “Yi Jing” qui nous le dit ! Si la Chine, malgré toutes les péripéties de son histoire, cinq fois millénaire, est toujours présente, c’est d’abord pour cela. Le changement, c’est permanent !

Jing, Qi et Shen

La pensée chinoise ne se résume pas au Yi King. Après ce premier traité, qui surgit de la nuit des temps, comme un concentré de la pensée des anciens, viennent d’autres œuvres et héritages.

C’est Lao Tzeu bien sûr, qui n’a rien écrit mais beaucoup parlé ou en tout cas, si bien ! Il est cité par de nombreux auteurs et est devenu, au fil des siècles un personnage légendaire, dieu fondateur de la Chine éternelle….

C’est Confucius aussi, dont la doctrine a structuré (et parfois corseté) la pensée et le mode de vie des chinois anciens. C’est encore Tchouang-tseu ou Meng-se…

Ces textes anciens et leurs penseurs ont façonné la pensée traditionnelle chinoise.

Ils sont également une source d’inspiration pour Jean Motte, ses enseignants et nos orateurs.

Tous lisent ces textes et les méditent. Leurs vies, leurs actes, leurs relations aux autres et leurs thérapies sont profondément nourris par ces textes.

Mais personne mieux que Marc Sokol ne vous en dira l’essence. Il enseigne la pensée chinoise comme un art de vivre. Il raconte avec passion comment comprendre et vivre les trois trésors de la tradition chinoise : “jing”, “qi”, “shen”, essence énergie et esprit.

jing, l’essence ou le principe vital bien qu’inanimé contient tous les potentiels de l’être, c’est la racine de la substance.

氣 qi, l’énergie, en incessante transformation, suit des cycles, des rythmes, des saisons, circule suivant des trajets, croit et décroit.

shen, l’esprit, la conscience, en relation avec le mystère de la présence et de la relation.

Ce qui frappe dans l’enseignement de Marc Sokol, c’est sa capacité à tirer des exemples concrets, actuels et occidentalisés de ces notions.

Qi et lait de vache pour vous réconcilier avec Marguerite

Le Qi, c’est l’énergie.

C’est une notion facile à comprendre.

Lors d’une séance d’acupuncture, c’est la technique de l’acupuncteur. C’est l’action qu’il fait pour vous soigner. C’est l’énergie qui passe dans les méridiens. Le Qi vous structure.

Dans un aliment, le Qi est votre relation à l’aliment. S’il est chaud, s’il est froid son action varie. Par exemple, le lait de vache est de nature fraîche. Si vous avez un rhume, mieux vaut éviter le lait, car le rhume a déjà un effet rafraîchissant sur les poumons. Vous les soumettriez à rude épreuve !

Vous me direz, que de toute façon, le lait de vache avec ses hormones de croissance et ses antibiotiques est mauvais pour la santé…

Pas en médecine chinoise, figurez-vous !

Pour les anciens chinois, le lait est un aliment frais. Il peut apaiser un cœur trop chaud. C’est, par exemple, la nuit d’angoisse où le cœur s’emballe. Ni vu, ni connu, un petit verre de lait, à ce moment-là, et le tour est joué ! Du moins pour calmer l’emballement…

Shen et Jing, plus subtils mais aussi essentiels !

Le “Jing” est le commencement. C’est un miracle. Il y a quelque chose, alors qu’il pourrait ne rien avoir. C’est l’origine de tout.

Le “shen” est la présence. C’est ce qui fait la différence entre un bon thérapeute, qui maîtrise son art et les techniques et celui dont la seule présence est déjà un soin.

Ces notions mystérieuses au premier abord, s’éclaircissent au contact de Marc Sokol. Sa manière de les raconter, sa capacité à produire des exemples concrets nous permet de mieux comprendre comment les chinois anciens pensaient.

Et si cette pensée pouvait avoir un effet concret, sur vous, maintenant, aujourd’hui, là où vous vous trouvez, au moment où vous lisez cette lettre ?

Lors du congrès, nul doute que vous serez transformé. Un peu, beaucoup… à vous de voir !

Comprendre le « Shen » et le « Qi », c’est aussi :

>> Prendre le temps de vivre,
>> Mieux écouter les autres,
>> Améliorer sa relation à l’autre,
>> Renforcer son énergie,

>> Etre plus présent à la vie !

Nous vous proposons un congrès vivant !

Maîtrise du corps et enseignement de l’esprit du tao

Vous l’aurez compris, notre congrès réunit des passionnés de la vie. Ils aiment tout chez elle. Ils aiment tout dans ce qui nous constituent. Nous… les humains. Ils aiment les mystères de l’âme, le sens caché de la vie. Ils aiment aussi sa conception, sa construction, son évolution. Ils aiment sa fragilité et sa force.

Ils aiment l’esprit de la vie, ils aiment les corps qui nous portent.

Pour Georges Charles, le corps est essentiel.

C’est son corps qui l’a mis en contact avec les idées des anciens chinois. Grâce aux arts martiaux. Puis grâce au Qi Gong.

Il aime citer Yu Dan, un penseur chinois :

« Tradition, pensée et pratique s’unissent et s’explicitent dans et par le rite.
… Nous comprenons difficilement qu’un simple geste rituel, qu’une simple

Posture puissent constituer l’un des plus hauts lieux de la pensée. « 

 

Mais ce qu’il apprécie par-dessus tout, c’est emmener des groupes de stagiaires effectuer des exercices de Qi Gong dans la nature.

Car il dispose d’une maîtrise totale de son corps. Il a pratiqué plus d’une dizaine d’arts martiaux différents auprès des cercles chinois les plus fermés. Dans l’art de porter son corps, il semble avoir tout vu, tout vécu.

Il vous propose de partager avec vous son expérience lors de notre congrès à travers une conférence, puis des exercices pratiques. C’est un moment à vivre absolument !

Des sibériens se trouent le corps pour faire passer les esprits !

Puisque lors de congrès, nous refusons de négliger le corps, nous tenons à faire parler un amoureux du corps humain : Fabrice Martinez. C’est un professionnel du massage. Il a voyagé partout en Asie pour maîtriser les différents types de massages qui s’y pratiquent.

Mais l’originalité de Fabrice Martinez, sa force sans doute, est qu’il peut vous masser le mieux du monde et vous raconter en même et dans le détail les liens qui existent entre chamanisme et médecine chinoise.

Halte là, me direz-vous ! Je croyais que l’acupuncture traditionnelle reposait sur des traités, des penseurs, une longue observation des patients, dûment consignée dans des cahiers et savamment commentée par les plus grands esprits de chaque siècle chinois !

C’est parfaitement exact.

Mais je vous l’ai dit, la médecine chinoise ne renie pas ses origines. Et en 1000 av. J.-C., en Chine comme ailleurs, la mythologie est encore vivace.

On croit aux esprits, on croit aux forces positives et négatives qui animent le monde. Et on pense pouvoir soigner les patients avec ces forces.

Au fil du temps, ces esprits sont devenus des maladies, des symptômes etc.

Mais du temps, où le médecin était encore exorciste, alchimiste, acupuncteur et phytothérapeute, il combattait les esprits.

En ce temps-là, en Sibérie, les thérapeutes se transperçait le corps de part en part avec des aiguilles ou des couteaux.  Ils se faisaient de véritables trous dans le corps. Ils disaient que cela permettait la circulation des esprits. Et leurs “ouailles” d’être impressionnées par ses prouesses !

Ne riez pas. Il y a quelque chose à retirer de cette anecdote. Les trous qu’ils faisaient correspondaient précisément aux points d’acupuncture, utilisés quotidiennement par des milliers de thérapeutes dans le monde hier et aujourd’hui.

Incroyable ? Fabrice Martinez en a bien d’autres à vous raconter !

Du début, à la fin : la vie, toute la vie !

Vous l’aurez compris, nous vous proposons une aventure !

Nous vous emmenons dans un voyage dans le temps et dans l’espace, en Chine antique racontée par des êtres hors du communs.

Ce sont des humanistes, des vrais.

Ce sont des êtres ouverts, curieux de tout et libres de penser et d’agir.

Au fil de leurs recherches et de leur chemin de vie, ils se sont ouverts à la pensée chinoise et en ont fait une ligne de conduite pour leur vie.

Surtout, ils ont tiré de ces enseignements, une inspiration concrète et directe pour mieux soigner leurs clients à travers l’immense palette d’approches thérapeutiques que propose l’acupuncture traditionnelle.

Généreux, ils vous proposent de partager leur passion, l’espace d’un week-end.

Ils ne feront pas de vous des taoïstes.

Ils ont beaucoup trop de respect pour votre liberté individuelle et votre mission de vie pour cela.

Mais ils vous feront découvrir un univers fascinant qui pourra, pendant deux jours pleins et riches d’échanges, vous donner des idées.

Ils ont osé l’acupuncture traditionnelle

Je vous transmets le témoignage de deux personnes après leur 1re séance d’acupuncture traditionnelle avec le centre Imhotep. Elles ont osé et ne l’ont pas regretté :

“Je suis arrivé un peu vide, un peu fatigué, et là je suis ressorti ; je sens que l’énergie circule à nouveau en moi.

 

“Reçu avec le sourire et je me sens décontracté, beaucoup moins nerveux. Parce qu’on m’a dit que c’était de la mauvaise alors on l’a canalisée et je crois qu’ils [les praticiens] ont rechargé les batteries. C’est vrai, je me sens bien, très bien.”

 A travers ce congrès, vous trouverez :

>> Des explications claires, accessibles et vivantes de la pensée chinoise, livrée par des autodidactes, dont la connaissance est née de leurs rencontres avec des chinois, des taoïstes et d’autres passionnés ;

>> Des exemples concrets à appliquer, au jour le jour, de l’ancienne pensée chinoise. Pendant deux jours pleins, vous seront prodigués des conseils en nutrition, en respiration ou en exercices corporels (massages ou autres);

>> Les bons interlocuteurs pour approfondir vos connaissances en acupuncture. Vous apprendrez à bien prendre le pouls, à piquer comme il le faut, à prendre soin de votre santé, selon les préceptes ancestraux de la médecine chinoise ;

>> Des orateurs qui vivent leurs convictions et aiment les partager en toute liberté autour d’eux ;

>> Des thérapeutes, dont l’écoute, le sens et le respect de l’autre vous laisseront bouche bée ;

>> Des conférenciers prolixes capables de vous expliquer par le menu leurs sujets de prédilection. Vous reviendrez chez vous savants et sages !

Je vous remercie de votre attention.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

Sources:

(1) https://www.lamontagne.fr/coubon/justice/haute-loire/2017/11/29/un-acupuncteur-de-haute-loire-condamne-pour-exercice-illegal-de-la-medecine_12649206.html#refresh

 

(2) https://www.ladepeche.fr/article/2016/03/17/2305964-exercice-illegal-acupuncture-deux-praticiennes-medecine-chinoise-jugees.html

 

(3) http://archives.nicematin.com/article/faits-divers/justice-lacupuncteur-condamne-a-1500-euros-damende.1918.html

 

(4) http://www.bienpublic.com/edition-cote-de-beaune/2017/01/18/condamne-pour-exercice-illegal-de-la-medecine-pour-avoir-pratique-l-acupuncture

 

(5) https://www.ladepeche.fr/article/2017/08/26/2634000-un-acupuncteur-s-est-installe-en-ville.html

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