Levothyrox, la grande intox

Chère amie, cher ami,

Le message que je vous transfère aujourd’hui a été rédigé par le Dr Jean-Charles Gimbert, médecin homéopathe à Augny, près de Metz.

Il nous a proposé de diffuser cet article tiré de son blog.

Cette information m’a paru fondamentale. Il m’a donc semblé naturel de la partager avec vous.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

PS : N’oubliez pas de vous inscrire à notre Congrès International de Santé Naturelle en vous rendant sur le site de l’événement ici.

Vous trouverez le programme ici.

Message du Dr Jean-Charles Gimbert

Le scénario est à la fois simple est diabolique…

Au début des années 2010, le laboratoire Merck cherche à se développer sur le marché asiatique et à implanter en Chine une gigantesque usine ultramoderne pour y fabriquer ses médicaments vedettes dont le Levothyrox.

Problème de taille : 90% des asiatiques sont intolérants au lactose qui est l’excipient de nombreux médicaments dont le Levothyrox. Celui-ci est donc invendable sur ce marché si l’on n’en retire pas le lactose.

Mais difficile de modifier, sans autre raison que commerciale, la formule d’un médicament ayant obtenu son AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) avec un certain excipient. À moins d’y être contraint par les autorités sanitaires…

Un conflit d’intérêt entre l’ANSM et le laboratoire Merck ?

Et c’est là que se produit un petit miracle pour le laboratoire. L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) découvre brutalement que les comprimés de Levothyrox posent depuis toujours un problème de stabilité dans le temps qui avait échappé à tout le monde, sauf à sa sagacité.

Cette Agence ordonne donc en 2012 au laboratoire Merck de changer la formule qui pourtant n’avait jamais posé le moindre problème jusque-là.

Surprenante coïncidence : le courrier de l’ANSM est signé par son directeur, Philippe Lechat, lequel a travaillé précédemment chez Merck ! Cela ressemble à l’un de ces conflits d’intérêts dont notre beau pays s’est fait une spécialité mondiale.

Quoiqu’il en soit, Merck trouve immédiatement LA solution, avantageuse et de circonstance : remplacer le lactose par du mannitol. Comme par magie et devant les yeux ébahis de la communauté scientifique, les comprimés de Levothyrox redeviennent stables dans le temps grâce à ce simple tour de passe-passe.

Or, souvenez-vous ! Le remplacement du lactose par du mannitol avait déjà été expérimenté dans un générique commercialisé en 2009 par Biogaran. Mais des effets secondaires, particulièrement délétères, n’avaient pas tardé à faire leur apparition et tous les médecins (dont moi-même) ont successivement pris la décision d’inscrire systématiquement la mention non substituable sur leurs ordonnances pour qu’on délivre le princeps, c’est-à-dire le Levothyrox. Au point que, finalement, ce générique a été retiré du marché par Biogaran en 2016.

Des effets secondaires pourtant très prévisibles

Il se trouve qu’en médecine, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

Il était donc plus que probable qu’en commercialisant leur « nouveau » Levothyrox selon une formule similaire à celle du générique de Biogaran en 2009, le laboratoire Merck récolte exactement les mêmes effets secondaires et avec la même gravité.

Et ce fut évidemment le cas. Mais cette fois, le médicament ayant astucieusement conservé son nom de marque, impossible d’écrire non substituable sur les ordonnances ! Bien joué…

D’autant que le Levothyrox étant en France, en situation de monopole, aucune alternative ne pouvait être proposée aux malheureux patients-cobayes dont un grand nombre ont été contraints d’aller se procurer l’ancienne formule distribuée dans le reste de l’Europe sous le nom d’Euthyrox.

Sans surprise, notre Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est retranchée derrière l’ANSM pour refuser tout retour à l’ancien excipient au nom de cette prétendue instabilité des comprimés dans le temps.

Prétexte absurde car il y a dans l’hexagone presque 3 millions de personnes qui avalent quotidiennement leur comprimé de Levothyrox et les blisters n’ont certainement pas le temps de s’empoussiérer dans les armoires à pharmacie ! Combien même, il aurait suffi de raccourcir la durée de péremption pour que le problème soit réglé.

En outre, on peut regretter que la Ministre ait cru nécessaire de rajouter une couche méprisante sur la souffrance des patients en qualifiant leurs symptômes d’« effet nocebo », ce qui signifie à peu près : « arrêtez de vous plaindre, bande de totoches, c’est dans la tête ».

Bel exemple d’empathie de la part d’une cancérologue qui pousse la plaisanterie jusqu’à annoncer la sortie d’un générique du Levothyrox pour la fin d’année. Devinez lequel ?? Celui du laboratoire Biogaran qui avait été retiré en 2016 pour cause d’effets secondaires intolérables !

On est donc bien en présence d’un véritable scandale sanitaire du même acabit que celui du Médiator. Tous les ingrédients y sont : le lobby « Big Pharma », les experts douteux, les politiques complices, les mensonges, les magouilles, le tout dans une bouillabaisse de conflits d’intérêts aux dépends de la santé des patients.

Espérons que la justice prendra, en toute objectivité et sereinement, les bonnes décisions dans cette affaire qui risque peut-être de se retourner contre le laboratoire en réduisant ses ventes.

En effet, il semblerait, d’après plusieurs études indépendantes déclenchées à la suite de ce scandale, que 85% des prescriptions de Levothyrox soient inutiles et que les patients pris en charge par des méthodes non médicamenteuses se portent beaucoup mieux !

Docteur Jean-Charles Gimbert

Cet article s’appuie :

Pour aller plus loin

Découvrez l’excellent article de Doc S’en Mêle qui revient également sur ce scandale trop vite traité par les médias.
Il revient notamment sur la position invraisemblable de l’Ordre National des Médecins du 31 août 2017, dans une lettre officielle de réponse à tous les médecins de France qui enjoignait les médecins à continuer à prescrire du Levothyrox aux patients sans chercher de molécules de remplacement…
Trois jours plus tard, le Ministère de la santé devait désavouer l’ Ordre dans un virage à 180° en réclamant toutes les conversations thérapeutiques possibles. Le médecin qui signe la déclaration du ministère, le Dr Mourgues n’est autre que celui qui a signé pour l’Ordre la lettre de réponse à l’AIMSIB dans l’affaire des effets secondaires vaccinaux. C’était encore le même Dr Mourgues! Retrouvez toute l’affaire ici.

 


15 réponses à “Levothyrox, la grande intox”

  1. fontalirand marie jacqueline dit :

    bonjour, je suis sous levothyrox depuis mon ablation totale depuis 1995 que puis-je faire, sinon que supporter les effets indésirables ?

  2. DE VICTOR dit :

    Bonjour, vous écrivez:
    « En effet, il semblerait, d’après plusieurs études indépendantes déclenchées à la suite de ce scandale, que 85% des prescriptions de Levothyrox soient inutiles et que les patients pris en charge par des méthodes non médicamenteuses se portent beaucoup mieux !  »
    J’ai tenté de me passer de ce « médicament » sans succès (catastrophique).
    Peut-être ais-je mal lu ou mal assimilé vos précédentes parutions à ce sujet. Y aurait-il une synthèse, une « méthode » précise et complète pour s’affranchir de la prise quotidienne de ce « médicament ».
    Dans l’espoir de vous lire pour une réponse encourageante, en vous remerciant.
    Aimables salutations.
    S. de Victor

  3. Sarrazin Nicole dit :

    Bonjour, je suis atteinte d’une thyroidie d’Achimoto et j’ai subi les effets secondaires du nouveau levothyrox je me suis procuré par la suite ce médicament en Italie, vous parlez d’un traitement naturel, pouvez vous développer sur le sujet. Je serais intéressée. Merci ! Nous souhaitons à notre ministre de la santé de ne jamais être atteinte de cet handicap

  4. fauquet dit :

    La perte de cheveux mal aux jambes et la fatigue

  5. Laporte dit :

    Après avoir lu l’article reçu aujourd’hui, mais qu’il me semble avoir déjà lu, j’ai envie de vous faire part de mon expérience. J’ai 72 ans, et mon hypothyroïdie a été décelée à l’âge de 6 ans et depuis je suis traitée. On m’a ôté la thyroïde en 1974 sous prétexte que j’avais des nodules (ce serait maintenant, je refuserais). Après les « extraits thyroïdiens, puis d’autres formules, je prends du Levothyrox depuis qu’il existe, ce qui veut dire de très nombreuses années. Depuis peut-être 10 ans, je ne m’en sentais pas particulièrement bien, les analyses montraient un taux de TSH normal, mais je me sentais en état d’hypothyroïdie, avec quelques nausées le matin et puis j’ai découvert mon intolérance au lactose il y a environ 8 ans, mais qu’y faire ? Lorsque la formule a changé (introduction du mannitol), les nausées sont devenues permanentes, je me sentais mal, j’ai pris 5 kgs en 6 mois, alors que les fortes nausées m’empêchant de manger, j’aurais dû au contraire maigrir… Depuis, mon médecin m’ordonne de la L.Tyroxine, et les nausées ont disparues !!! Je me sens nettement moins en état d’hypothyroïdie. Je n’ai pas reperdu les kgs hélas. Et que d’années de mal-être !!!
    Je veux surtout souligner que l’ancienne formule comportait aussi des problèmes et que je n’étais pas la seule à en subir des désagréments. Donc pour moi, le Lévothyrox, c’est fini !!!
    Merci pour tous vos articles !
    Mary

  6. LEFEVRE Cl dit :

    Bonjour,

    Vous dites que «85% des prescriptions de Levothyrox soient inutiles et que les patients pris en charge par des méthodes non médicamenteuses  se portent beaucoup mieux ! »
    Quelles sont ces méthodes et comment y avoir accès ?
    Merci pour cet article intéressant.
    Cordialement
    Cl LEFEVRE

  7. MANGE Daniel dit :

    bjr. Très intéressé par l’article sur le lévothyrox, vous avez cité des méthodes non médicamenteuses. pouvez vous « éclairer notre lanterne »? Je suis utilisateur du nouveau lévothyrox et ma santé c’est « dégradée » grave. Merci pour votre réponse qui profitera j’en suis sûr à un très grand nombre.

  8. LE STUM dit :

    Bonjour,

    Très impactée par les effets secondaires du lévothyrox, j’ai décidé d’arrêter progressivement mon traitement sans en parler à mon médecin. je suis donc passé du lévothyrox (75 jours impairs-50 jours pairs) au (50 jours pairs -25 jours impairs). Après 2 mois, je fais des analyses de sang et là SURPRISE, mon taux de TSH et T3 et T4 Libre sont meilleurs ainsi que mon taux de sucre et de cholestérol. Ces 2 taux dépassant encore les normes mais ayant diminués.
    Au vu de ces résultats, j’ai donc averti mon médecin de ma décision de mettre progressivement fin à tout traitement. Sa condition a été que je fasse des analyses de sang tous les 2 mois.
    Donc après 2 mois de lévothyrox (50-25), j’ai refait des analyses et là Jack pot gagnant, mes taux deTSH-T3 et T4 libre sont parfait et de plus mon taux de glycémie est enfin revenu dans les normes quant au cholestérol il dépasse de très peu la norme indiquée.
    Je viens donc de passer au lévothyrox 25 uniquement, prochaines analyses dans 2 mois .
    Quand à mon quotidien, il est redevenu normal. Plus de fatigue incommensurable où la moindre activité me semblait insurmontable. Plus de migraine. Qualité de sommeil qui me permet d’être opérationnelle dès le matin. Plus de douleurs intestinales.
    Dans le même temps, j’ai intégré dans mon alimentation, des algues que j’ajoute à mes légumes ou à la viande.

  9. Guitton Lucile dit :

    Très intéressée par la lettre du D.J.C.G., je voudrais entre en contact téléphonique avec lui, mais le n’arrive pas à obtenir un n° de téléphone.
    Je désire aussi m’inscrire au congrès annuel de l’IPSN qui aura lieu à Marseseille, mais je n’y suis pas arrivée.

  10. Daniel Buob dit :

    Bonjour,
    Le SEUL point important, que personne ne semble vouloir admettre et qui est pourtant bien réel :
    Le brevet pour « l’ancienne » formule du Levothyrox a été déposé en mai 1998. Sachant qu’un brevet tombe dans le domaine public au bout de 20 ans, il devenait urgent pour Merk de mettre une nouvelle formule sur le marché avant son expiration. Car depuis mai 2018, n’importe quel labo peut le reproduire en « générique »…. ce qui veut dire fin des royalties pour Merk.
    Le fond du problème est pour moi uniquement ici, tout le reste (l’ANSM qui demande à Merk de….) est une belle fable destinée à masquer cet aspect purement mercantile du sujet.
    A noter que précédemment, on a assisté au même « tour de passe-passe », puisqu’au début des années 2000, un médecin affirmait que l’Euthyral « a été remplacé par le Levothyrox ». Alors que le brevet de l’Euthyral avait été déposé au début des années 1980. Même cause, mêmes effets….
    Pour les personnes qui n’ont pas été mutilées entièrement et à qui il reste une « moitié » du papillon, il existe effectivement des thérapies naturelles qui permettent d’équilibrer la TSH…. Mais c’est moins simple que d’avaler une pilule, et surtout ça doit être adapté à chaque cas particulier.
    Pour ceux qu’on a mutilé entièrement, c’est encore bien moins évident….
    http://infoalternative.over-blog.fr/search/levothyrox/
    Daniel Buob

  11. Eddebbi dit :

    Bonjour depuis 2014 j’avais fait une opération car j’avais un nodule thyroïdien volumineux du à ça j’ai du faire une opération et enlever la glande Depuis j’ai un traitement avis le Levothyrox je prenais tout au début de l’opération le 125 après ils m’ont basculé au 100 et après 125 et actuellement je suis à 150 car j’ai toujours été fatigué dépressif Mal à la tête mal aux jambes battre mon cœur pas de sommeil énervé pas de vie quoi et là j’ai décidé de l’arrêter depuis 15 jours Je me sens mieux moins fatigué je bouge je passe mon temps avec mes enfants pas comme avant mais bon mieux et là ce que je demande pour les doses que je vienne De mentionner j’ai peur d’avoir des effets indésirables car je suis une maman j’ai trois filles AG de 15 ans et 6ans et 2ans.

  12. Prat dit :

    Bonjour
    J aimerais savoir quelle méthode non médicamenteuse peut remplacer le levothyrox

    Merci de votre réponse

  13. mathildannie dit :

    Bonjour,
    Venant d’arrêter le levothyrox depuis le 9 mars 2019.
    Avec le sentiment grandissant de m’empoisonner à petit feu (rythme cardiaque en dent de scie, mollesse, sautes d’humeur, prise de poids…. et les scandales successifs autour du lévothyrox) j’ai décidé un beau matin de tout arrêter. Ayant pris toutefois le soin de faire une prise de sang avant l’arrêt et un contrôle deux mois après. Résultats de 3.209 TSH et T3 libre 1.8, je suis à 7 TSH et T3 libre et T4 normales. Mais surtout une bonne forme, un meilleur moral, plus de bouffée de chaleur, plus d’accélération du rythme cardiaque plus calme et le sentiment d’avoir pris la bonne décision. En juillet, je ferais une prise de sang et une ecographie de la thyroide (petite et paresseuse semble t-il ?). Mon projet : ayant une bonne alimentation riche et variée, je voudrais savoir comment supplémenter en vitamines et lesquelles ? Et suis je carencée ? Je lis vitamines D, A, zinc, selenium, algues, iode, …. Comment faire le tri, et inciter la thyroïde à faire son boulot ? Le médecin traitant n’étant pas au fait de ce coté là ? Merci de votre aide potentielle.

  14. Colette Ravier dit :

    Après levothyrox n°1 ,levothyrox n °2 retour à n °1 puis L-THYROXIN Henning. 50 .
    Au bout de 7 semaines …août 2018 avec la canicule. ..Des troubles incroyables !!incapacité de traverser une rue puis crise d angoisse et tremblements, j appelle le samu qui me laisse à la maison en diagnostiquant une crise d angoisse .
    Je n en avais jamais eu jusqu’à 63 ans ..
    Je n arrive plus à me déplacer sans me tenir au murs .mon corps exhale une odeur infecte comme pour un empoisonnement. Un médecin envoyé par ma généraliste me fait faire une prise de sang et ne relève rien . Le taux de créatinine était supérieur à la normal ,ma généraliste me téléphone et me dit que je suis en burn out physique et psychique car je suis trop perméable aux émotions des autres ,ce qui est un fait .
    Elle me dit de partir en vacances. Or …Le jour du départ, impossible de mettre un pied devant l autre .Nous annulons les vacances .
    Personne n a soulevé le fait que les symptômes apparaissaient 3 quart d heure après la prise du médicament.
    Les troubles de angoisse et de panique dans les espaces ouverts sont restés pendant presque un an .j ai diminué de moi même la dose de moitié 50 à 25 .et j ai ajouté duThyregul.
    J ai pris du poids alors que je suis déjà en excès !! J ai perdu bp de cheveux et ai eu des problêmes de gonflement d intestins et de constipation importants .ma vision aussi est étrange comme si j étais saoule et les yeux pas en face des trous !
    Les vertiges reprennent .Fin août, j arrête complètement le L thyroxin Henning
    Tous les symptômes d angoisse et vertiges disparaissent comme par enchantement .
    Je découvre suggestions les forums tous les gens qui ont les mêmes symptômes que moi ….
    Pourquoi n y suis le pas allée plus tôt ?
    J étais tellement persuadée d avoir une maladie psychique ..
    Je vais peut être prendre hypothyr plutôt que Thyregul ….
    Maintenant. .Je serai mon propre médecin !
    Excusez la longueur mais je suis en état d empoisonnement depuis 1 an et j ai vu 3 médecins ! !

    !!

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