Le droit de se soigner autrement !

Chère amie, cher ami,

Les 3 et 4 octobre 2015, nous avons eu la joie de vivre un moment inoubliable à l’occasion du premier Congrès International de Santé Naturelle organisé par l’IPSN.

Pendant deux jours entiers, nous avons pu rencontrer, écouter et débattre avec des personnalités hors du commun comme les professeurs Henri Joyeux, Jean Marie Pelt ou Marc Henry, Gilles Eric Séralini ou encore les Dr Michel de Lorgeril, Horowitz, Jean Paul Curtay, Olivier Soulier et bien d’autres.

Plus de 40 intervenants de haut vol sont venus partager avec nous leurs connaissances, chacun dans son domaine d’expertise particulier. Ces journées ont été construites autour de cinq grandes thématiques essentielles de la santé naturelle :

  • Médecine Familiale et Prévention des maladies de civilisation
  • « Que ton aliment soit ton médicament »
  • Vivre centenaire et en bonne santé
  • Un corps sain dans une planète en bonne santé
  • Les traitements naturels de demain

Vous retrouverez l’ensemble des débats que nous avons eus pendant ces deux journées exceptionnelles dans les clés USB que nous avons créées spécialement pour vous. A la fois pour ceux qui n’ont pas pu venir car ils étaient trop loin mais aussi pour les personnes présentes qui souhaitent garder à vie un souvenir de ces journées. Pour commander la clé, vous pouvez vous rendre ici.

Nous avons ainsi cherché à vous proposer un ensemble cohérent et représentatif des sujets de la santé naturelle qui ont été vécus à la fois grâce à des conférences en plénières, des conférences-débats, des ateliers et des stands, choisis spécifiquement pour le congrès.

Nous avions longuement mûri ces deux journées qui se sont inscrites dans une histoire et un contexte particuliers.

Notre engagement est inscrit dans le temps…

L’engagement de l’IPSN s’inscrit dans la continuité de l’action menée par ceux et celles qui ont défendu, depuis des décennies, les savoirs naturels. En dépit de l’adversité qu’ils ont rencontrée, ils ont continué à défendre les plantes, l’alimentation, l’homéopathie et les médecines traditionnelles du monde.

Sans eux, nous serions dans le « tout chimique » et le monde « merveilleux » des OGMs, sans espoir d’alternative ou d’innovation. Citons, à titre d’exemple, les travaux du Dr Kousmine, pionnière dans le domaine de l’alimentation dont l’action est aujourd’hui poursuivie par le Professeur Henri Joyeux avec le talent qu’on lui connait. Il faut également parler du courageux combat de Rika Zaraï, moquée en son temps, et défendue avec conviction par le regretté Jean-Marie Pelt (intervenu lors de notre congrès) à travers ses livres et ses conférences.

Toujours dans le domaine des plantes, je dois citer les herboristes qui restent, encore aujourd’hui, exclus de la Cité. Sans les écoles d’herboristerie comme celle de Lyon, sans le courage des Michel Pierre et des autres, ce métier aurait disparu depuis longtemps.

Par ailleurs, de nombreux médecins ont connu l’opprobre ou l’isolement à la suite de leurs travaux :

  • Le Dr André Gernez n’a jamais été reconnu pour ses travaux sur le jeûne et le cancer.
  • Le biologiste Mirko Beljanski a été poursuivi en justice pour avoir développé un produit à base de plantes pour accompagner les traitements contre le cancer.
  • Linus Pauling en dépit de son prix Nobel a été très fortement critiqué pour ses travaux sur la vitamine C, dont il recommandait l’usage à haute dose contre le cancer.

Ces personnalités se sont heurtées à des murs mais elles n’ont pas lâché. Pour autant, leurs combats ne sont pas achevés car le contexte d’aujourd’hui est presque pire que celui d’hier.

La santé bâillonnée

Si la santé naturelle a le vent en poupe en ce moment et si de nombreux journaux traitent désormais de phytothérapie ou de produits naturels, la vérité est que la parole thérapeutique reste très encadrée, pour ne pas dire bâillonnée !

Parmi les thèmes que nous avons abordés lors de notre congrès, certains sont encore totalement tabous. Ainsi, avoir un débat libre et scientifique sur la vaccination, comme nous l’avons eu avec Michel Georget, agrégé de biologie, ou le Professeur Henri Joyeux, est devenu très compliqué. De même, l’approche du Dr Horowitz de la maladie de Lyme – et les solutions qu’il propose pour la diagnostiquer et l’accompagner – est très mal vue des autorités en France.

D’autres sujets sont simplement occultés ou sous traités : qui parle de l’importance de l’eau, comme le fait le Pr Marc Henry ? Qui s’inquiète véritablement de l’utilisation massive de pesticides et d’OGMs dans l’agriculture à travers le monde comme le fait le Pr Gilles-Eric Séralini ? Qui prend au sérieux les solutions que proposent la phytothérapie dans de nombreux domaines, y compris le traitement du cancer, ou de pathologies lourdes comme pouvait le faire Jean-Marie Pelt ? Qui se soucie de l’inutilité éventuelle, voire de la toxicité de certains médicaments tels les statines comme le fait le Dr Michel de Lorgeril ? Qui intègre dans ses traitements les notions de trans-générationel ou la symbolique des maladies comme le fait le Dr Olivier Soulier ? Qui sait que l’on peut soigner des infections bactériennes grâce à des virus comme l’explique le Dr Alain Dublanchet ?

Toutes ces questions, auxquelles se trouvent confronté l’ensemble des citoyens, sont aujourd’hui sorties du débat public. Les autorités estiment que ces champs d’action vous sont interdits. C’est votre santé, votre corps, vos vies mais cela reste du domaine public !

Pour vous soigner, la parole est aux experts et bien souvent les experts sont aux labos…

C’est la raison pour laquelle nous nous battons pour faire vivre les espaces de débat et d’échanges que sont les congrès que nous organisons ou que nous soutenons. Et je vous encourage, si vous ne l’avez pas déjà fait, à commander une clé USB du congrès car vous ne savez pas dans quelle mesure l’information que nous avons diffusée ne sera pas interdite demain.

Car nos experts réunissent deux qualités devenues rares : ils sont reconnus par leurs pairs dans leur domaine et ils sont indépendants des laboratoires pharmaceutiques ou de l’industrie agro-alimentaire. C’est malheureusement pour cela qu’ils se trouvent parfois attaqués.

Le combat continue…

En attendant que nos institutions s’améliorent et prennent davantage en compte la liberté du patient, du thérapeute et des scientifiques, nous devons continuer à faire vivre un débat libre et éclairé. En Suisse par exemple, le droit de se soigner grâce à des approches non conventionnelles a été reconnu constitutionnellement.

Ailleurs en Europe, ce n’est pas aussi simple. Et, selon les pays, leur histoire et les industries qui y prospèrent, les citoyens sont plus ou moins limités dans leurs choix thérapeutiques. Ainsi, en Suède l’intolérance aux ondes électromagnétiques est une pathologie officiellement reconnue, en Italie les compléments alimentaires et l’agriculture biologiques sont des secteurs soutenus par l’administration. L’Allemagne reconnaît officiellement « l’épidémie de maladie de Lyme en Europe » tandis qu’au Royaume-Uni, un « herbaliste » peut vous proposer au sein de sa boutique des plantes médicinales et les conseils qui vont avec. S’il existait une vraie reconnaissance mutuelle entre les pays de l’UE des thérapies alternatives et complémentaires, on aurait une incroyable liberté de choix !

Nous devons donc nous servir des différences qui existent d’un pays à l’autre, des incohérences des administrations et des failles des systèmes institutionnels pour faire avancer la liberté des patients et progresser la science.

Car, le plus désolant dans cette histoire est le fait qu’il existe de nombreuses solutions naturelles efficaces (parfois découvertes de manière totalement fortuites), qui restent dans l’ombre, voire tombent aux oubliettes alors qu’elles pourraient sauver des vies ou au moins soulager certains patients de leurs maux.

Nous continuerons donc, tant que nous en avons le droit (!), à faire circuler un maximum d’informations sur la santé naturelle et à nous faire le relais des actions de terrain qui proposent un chemin de guérison ou d’accompagnement des patients complémentaire ou alternatif aux grandes voies officielles !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

PS: Vous trouverez en complément des clés que vous commandez ici le film de Jean-Yves Bilien, « Médecine, le grand tournant », qui raconte les coulisses du congrès et propose des interviews inédites de ses orateurs. Pour cela, rendez-vous ici.

 


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