Aspartame : les dangers du faux sucre

Cher ami, chère amie,

Vous connaissez l’aspartame. Ce sont de petites pastilles blanches dont on se sert pour “sucrer” le café. On le trouve aussi en poudre. On le trouve aussi dans certaines boissons industrielles.

Vous qui lisez mes lettres régulièrement, vous savez que ce n’est pas bon pour vous. Et sans doute n’en n’avez vous jamais pris ou avez vous cessé d’en prendre. Bravo !

Pour autant, il reste peut-être dans votre entourage, dans votre famille, des inconditionnels de l’aspartame.

J’espère vous apporter ici quelques arguments pour leur donner envie de changer d’avis et surtout d’habitude.

Un lancement marqué du sceau de la polémique

Dès ses débuts, l’aspartame a semé le doute chez les scientifiques. 

Aux Etats-Unis, il a fallu 16 ans de lobbying forcené du fabricant, auprès de la FDA, la puissante administration qui autorise la mise sur le marché des médicaments et des aliments (1,2), avant que l’aspartame ne puisse être disposé dans les rayons des supermarchés américains.

L’administration a beaucoup hésité. Elle d’abord autorisé le produit. Puis, elle l’a suspendu en 1974. Certains scientifiques affirmaient que l’aspartame était cancérigène.

Enfin, lorsqu’un nouveau président de la FDA a été nommé, en 1986, un certain Donald Rumsfeld, la décision a été définitivement validée. 

Fait marquant, Donald Rumsfeld, avant cela, était Président de la société SEARLE. 

En 1985, c’est lui qui organise la fusion entre SEARLE et Monsanto. Juste après, il est nommé à la FDA. Vous avez dit “conflits d’intérêts” ? Vous avez dit “copinage” ?

Plus tard, il entremen politique. Il devient Secrétaire de la Défense de George W. Bush et l’un des grands stratèges de la guerre en Iraq. C’est pour cela qu’il est connu.

Longue vie à la politique ! Longue vie à l’aspartame ! 

Mais pas aux consommateurs…

Il est passé par ici, il repassera par là… 

Et comme souvent, dès lors qu’un produit est autorisé et vendu aux Etats-Unis, peu de temps après, il est introduit en Europe. Les mêmes industriels sont à l’oeuvre.

Mais, en Europe, ils se sont montrés plus convaincants.

L’EFSA, l’agence européenne pour la sécurité des aliments, a moins tergiversé.

En même temps, comme le rappelle Christophe Brusset, ancien cadre de l’agro-industrie, 50% des experts européens serait en conflits d’intérêts majeurs avec l’industrie (2).

Il note cependant que cela veut aussi dire que 50% ne serait pas directement aux mains de l’industrie… A voir.

En attendant, ce jeu d’influence puissant exercé par l’industrie pharmaceutique sur les institutions explique comment l’aspartame a pu être imposé comme aliment. 

Un “sucre” produit par accident 

L’aspartame est un édulcorant. Ce n’est pas un sucre. Il est constitué d’acides aminés, c’est à dire de morceaux de protéines. 

Il a été découvert par James Schlatter en 1965. Ce chimiste travaillait pour un laboratoire pharmaceutique, la société SEARLE, qui appartient aujourd’hui au géant Pfizer, après être passée entre les mains de Monsanto. 

A l’époque, ce scientifique tente de produire un traitement pour soulager les ulcères de l’estomac.  Il veut produire de la gastrine, une hormone digestive. Mais il obtient une substance intermédiaire.

Alors qu’il cherche à faire tourner une feuille de papier, il se lèche le doigt et s’aperçoit avec stupeur que cette substance est sucrée. L’aspartame est né. 

Un additif qui crée des allergies 

L’aspartame a rapidement connu un grand succès commercial… qui a permis de confirmer le mal que pensaient les scientifiques indépendants de ce produit. 

Un rapport a été remis à la FDA (1) signalant que 75% des allergies liées aux additifs viendraient de l’aspartame.

Parmi les effets secondaires liés à cet additif, on trouverait, notamment, des :

  • maux de tête ;

  • étourdissements ;

  • nausées ;

  • spasmes musculaires ;

  • crises d’apoplexie ;

  • problèmes de poids ;

  • problèmes de peau ;

  • troubles du sommeil ;

  • perte de mémoire ;

  • dépressions ;

  • vertiges

Il y aurait près de 90 effets secondaires reprochés à l’aspartame.

Et ce n’est pas très étonnant puisqu’au départ, il s’agit d’un médicament en fabrication…

Femmes enceintes, faites attention !

L’aspartame est mauvais pour tout le monde. 

Mais, femmes enceintes soyez attentives ! Deux études de 2010 (3) et 2012 (4) menées par des équipes scandinaves (différentes) ont trouvé une corrélation entre le fait de boire des boissons édulcorées contenant de l’aspartame et l’arrivée prématurée des bébés.

L’EFSA s’est opposé à la première étude. Elle a considéré que les preuve rapportées n’étaient pas suffisantes (5). En même temps, si 50% des scientifiques de l’agence européenne sont liés à l’industrie, leur avis est-il vraiment pertinent ? 

Il était plus difficile de critiquer la deuxième étude, d’abord parce que c’était la deuxième, ensuite parce qu’elle portait sur une cohorte de 60 000 femmes. Pour ceux qui aiment les statistiques, ce sont des chiffres qui commencent à être convaincants !

L’aspartame cause-t-il le cancer ?

Cette question est si fréquente que la Société Américaine de Cancérologie a décidé d’y répondre sur son site Internet (6).

Elle se réfugie derrière les études de la FDA et de l’EFSA qui ont été lourdement influencées par l’industrie. 

Que dit tout ce beau monde ?

Que oui, la science est claire chez les rats mais que chez les humains ce n’est pas sûr.

Toute les études indépendantes qui portent sur le sujet sont systématiquement contredites par d’autres études financées par l’industrie pharmaceutique.

Encore récemment, le monde institutionnel de la santé s’est prononcé en faveur de l’aspartame (7,8).

Alors qui faut-il croire ?

Comme toujours dans ce monde complexe où le moindre sujet créé la polémique, la confusion règne sur les sujets importants ! 

On sait à qui cela profite !

Bon. En attendant, regardons les faits.

Voici ceux, qui pour ma santé et la vôtre, ont retenu mon attention :

  1. L’aspartame est un “additif alimentaire” produit par un géant de l’industrie pharmaceutique. Il ne vous a pas échappé que pour ces gens-là, il est plus intéressant que vous soyez malades qu’en bonne santé. Leur laisser le soin de vous préparer à manger n’est peut-être pas la meilleure idée

  2. L’aspartame n’est pas un aliment. C’est un pur produit de laboratoire.

  3. L’aspartame contient trois produits toxiques connus pour provoquer des effets secondaires. Voici le détail.

L’acide aspartique

Les travaux de Dr Russel L. Blaylock ont démontré que l’acide aspartique, pris de manière répétée dans l’alimentation, pouvait provoquer de sérieux troubles neurologiques. Un excès d’acide aspartique dans le cerveau provoque une réaction en chaîne : des lésions sur les neurones qui libèrent du calcium, ce qui déclenche la production de radicaux libres. Les cellules nerveuses finissent par être touchées (1).

C’est à cette réaction que l’on associe les effets secondaires tels que les maux de tête, les troubles du sommeil, les problèmes de dépression, la perte de mémoire etc. liés à l’aspartame.

Notez qu’au moment où le laboratoire SEARLE songeait à mettre l’aspartame sur le marché, il travaillait également sur la production d’un médicament contre la perte de mémoire…

Vous avez dit : “d’une pierre, deux coups ?”

La Phénylalanine

C’est un acide aminé présent naturellement dans le cerveau. Certaines personnes n’ont pas la capacité de le métaboliser. C’est un problème génétique. On appelle cela la phénylcétonurie.

En clair, ces personnes stockent cette substance et cela finit par être dangereux. Les autorités reconnaissent que ce problème existe avec l’aspartame (6).

Elles oublient qu’il ne touche pas que ceux qui ont un problème génétique. D’autres personnes, à force de consommer de l’aspartame, finissent par ne plus être capables de la métaboliser, c’est à dire de la transformer. Chez elles aussi la phénylalanine se cumule (1).

Cela conduit à une chute de la sérotonine et donc à la dépression !

Le méthanol ou alcool de bois

Les risques liés à celui-ci sont simples : c’est un poison mortel ! Offrez beaucoup d’aspartame à ceux que vous n’aimez pas ! Vous les tuerez à petit feu.

Je plaisante bien sûr. Je ne souhaite à personne d’avoir à prendre de l’aspartame tout au long de sa vie. 

Vous me direz que dans les boissons ou les produits édulcorés les doses sont faibles. 

Peut-être. Mais d’après le Dr Frédéric Louis, nutritionniste, la dose recommandée est de 7,8 mg par jour. Or, 1 litre de boisson édulcorée contiendrait environ 56 mg. Vous aurez vite fait de dépasser la dose recommandée ! (1)

Rassurez-vous, cela ne vous tuera pas tout de suite ! En revanche, l’excès de méthanol donne (1):

  • des maux de tête ;

  • des bourdonnements aux oreilles ;

  • des troubles à l’estomac et de la digestion ;

  • des vertiges ;

  • des trous de mémoire ;

  • des frissons ;

  • des douleurs fulgurantes ;

  • des troubles de la vue ;

  • des problèmes de comportement.

Résumons-nous

Si vous prenez de l’aspartame, vous n’aurez peut-être pas le cancer. Les rats oui, vous peut-être pas.

En revanche, vous risquez tout de même d’être dépressif, un peu aveugle, d’avoir des douleurs, des trous de mémoire, des maux de tête…

Joie !

Tout cela pour éviter le sucre…

Que faut-il faire alors ?

L’idéal évidemment, ce serait de vous déshabituer au sucre…

Par exemple, en suivant découvrant l’alimentation FODMAPS.

En attendant, il existe des sucres naturels qui seront mieux que l’aspartame. C’est la stevia ou le sucre du sirop d’érable.

Attention en revanche au miel. C’est bon et ce n’est pas toxique – au contraire -, en revanche tout le monde ne le digère pas bien. Il faut en prendre de temps en temps. C’est un produit de luxe !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 


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