Cette autoroute entre le cerveau et le ventre qui détermine votre santé – et comment en prendre soin dès aujourd’hui !

Chère amie, cher ami,

Le nom de Kevin Tracey ne vous dit peut-être pas encore quelque chose. Et pourtant, il pourrait passer à la postérité de son vivant.

Ce neurochirurgien américain, président de l’Institut Feinstein pour la recherche médicale dans l’Etat de New York, a découvert qu’il existait une connexion entre la communication qui relie le cerveau à différents organes et l’inflammation.

Or cette communication est assurée par le nerf vague. Il relie le cerveau à différents organes vitaux : cœur, poumons, rate, glandes surrénales, foie, intestin.

On connaît l’importance du nerf vague. Et les chercheurs s’y intéressent depuis longtemps. Plus de 30 000 publications scientifiques sont sur le site Internet pubmed.

L’idée de le stimuler n’est pas neuve non plus.

La FDA, la puissante autorité de santé, a ainsi autorisé la stimulation vagale pour soigner (1) :

  • Les patients épileptiques réfractaires aux autres traitements (1997),
  • Les dépressions sévères (2005).

Deux autres usages pourraient également être autorisés :

  • L’accompagnement de l’insuffisance cardiaque ; des recherches sont en cours dans ce domaine ;
  • La lutte contre l’inflammation et donc les affections inflammatoires chroniques et donc des maladies auto-immunes comme la maladie de Crohn ou l’arthrite rhumatoïde. Voilà l’objectif des recherches du Dr Kevin Tracey.

Ces travaux suscitent un espoir considérable.

Pourquoi ?

Parce que le nerf vague touche différents organes vitaux et agit sur de multiples fonctions biologiques (1), notamment :

  • Ralentir le rythme cardiaque ;
  • Favoriser la digestion ;
  • Améliorer le sommeil ;
  • Reconstituer les réserves d’énergie ;
  • Assurer la communication entre le ventre et le cerveau.

L’une de ses fonctions principales est d’activer le système nerveux parasympathique, qui agit comme un frein.

C’est lui qui vient vous calmer après l’activation du système sympathique, qui se met en marche en cas de stress.

Face à une situation de stress, vous allez réagir grâce à votre cerveau archaïque. Ce sera la fuite, la lutte, ou la stupéfaction. Cela se traduit par les émotions que vous ressentez : la peur, la colère, la tristesse (2).

Ces émotions ont un effet sur l’inflammation, et plus généralement sur votre corps.

Pour les calmer, il faut que le nerf vague entre en jeu. S’il est tonique, c’est un bon frein, vous revenez vite à la normale. S’il traîne un peu, s’il est faible, vous restez stressé (e) plus longtemps que nécessaire. Votre organisme s’épuise.

Le nerf vague aide aussi votre ventre à dialoguer avec le cerveau. C’est grâce à lui que sont transmises les informations essentielles telles que (1) :

  • La satiété ;
  • La distension douloureuse ;
  • Les informations en provenance :
    • Du microbiote ;
    • Des cellules endocrines ;
    • Des cellules immunitaires.

Les neurones du tube digestif, que l’on appelle “cerveau entérique”, passent le message au nerf vague qui en informe le cerveau.

Les médecins s’intéressent spécifiquement à la stimulation vagale. Grâce à un émetteur, placé chez le patient après une chirurgie, on aide le nerf vague à faire son travail. C’est une opération relativement simple et rapide. Mais c’est tout de même une opération. Elle peut sauver des vies, elle peut aider de nombreux patients à lutter contre certaines maladies comme la maladie de Crohn par exemple.

C’est ce que propose en France, le Pr Bruno Bonaz, qui a développé au sein du CHU de Grenoble et avec l’Institut des Neurosciences de Grenoble, un modèle expérimental de neurostimulation vagale (1).

Mais ce qui nous intéresse le plus à l’IPSN, c’est de savoir comment cette recherche peut vous aider à renforcer votre nerf vague, sans aller jusqu’à l’opération chirurgicale.

D’abord il s’agit, pour l’instant, de travaux expérimentaux.

Ensuite, cette méthode s’adresse à des patients déjà atteints de pathologies sérieuses : maladie de Crohn, de Parkinson, etc. Toutes les maladies dans lesquelles se produit une inflammation chronique pourraient potentiellement être soulagées ou accompagnées par des techniques de stimulation du nerf vague.

Enfin, il existe de nombreux moyens de stimuler le nerf vague naturellement.

Et c’est là le plus important.

Quels que soient votre âge, votre corpulence, votre sexe, votre condition physique, vous pouvez aider votre nerf vague et ainsi réduire votre stress et votre risque d’inflammation chronique.

Ce n’est pas un détail pour votre santé.

Pour faire le point sur le sujet, nous organisons la journée anti-stress à Louvain-la-Neuve en Belgique, le 25 mai 2019.
Rendez-vous à l’Auditoire Socrate de 9h à 18h.

Le programme est simple et direct :

  • La matinée vous permet de comprendre le sujet avec des professionnels de santé ou des patients qui l’ont approfondi.
  • L’après-midi est intégralement consacrée aux solutions concrètes à mettre en œuvre dans votre vie pour la transformer, dès votre retour à la maison.

Voici donc le programme, que vous pouvez également télécharger ici.

Matinée : Mieux comprendre le divorce corps/Esprit

Anne Everard, auteur du guide du Burn out
Témoignage et conseils pratiques

Joe Molnar, coach en entreprise
Redeviens qui tu es ! (1e partie)

Daniela Climov, yogathérapeute
Atelier yoga & respiration

Serge Goffinet, psychiatre
Stress et santé mentale

Bruno Donatini, gastro-entérologue
L’impact du nerf vague sur le microbiote

Après-midi : Enclencher le changement, on passe la première (du nerf vague !)

Bénédicte Van Craynest, nutritionniste, et Sandra Neri, naturopathe
Alimentation l’importance de la bonne digestion des protéines pour le bon fonctionnement des neurotransmetteurs

Laure Ruhlmann, psychologue et sophrologue
Atelier sophrologie

Jean-Marie Defossez, physiologiste de formation, docteur en biologie animale
Guérir le nerf vague, reprendre ses racines

Joe Molnar, coach en entreprise
Redeviens qui tu es ! (2e partie)

Christelle Hambersin, psychologue
Le travail d’équipe pour une prise en charge globale

Paul Wulleman, Directeur de la sleep clinic, ancien interne
Retrouver un sommeil de bébé pour éviter le burn-out

J’espère avoir la joie de vous retrouver nombreux à l’occasion de cette journée !

L’inscription se fait ici.
Evidemment, il n’y a aucun stress à avoir par rapport à votre inscription. Ce serait un comble !

Je dois tout de même préciser que c’est une journée exceptionnelle, que vous êtes déjà nombreux à vous être inscrits et que le nombre de places est limité ! Si, donc, ces travaux vous intéressent, ne languissez pas et inscrivez-vous ici !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois


PS : Pour prendre soin de vous, avez-vous découvert notre tout nouveau programme « Bien dans mon ventre, bien dans ma vie » ? Pour en savoir plus, c’est ici !

 


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