Le cholestérol : un ami qui vous veut du bien !

Chère amie, cher ami,

Si vous avez lu les livres du Dr Michel de Lorgeril, chercheur au CNRS, expert en cardiologie et médecin nutritionniste, vous savez que le cholestérol est innocent des crimes qu’on lui impute.

Non, le cholestérol n’est pas responsable des maladies cardiovasculaires.

Non, il n’y a pas un bon et un mauvais cholestérol.

Oui, ceux qui manquent de cholestérol risquent davantage de développer des cancers et d’avoir des problèmes de santé,

Oui, les statines et tous les médicaments qui visent à faire baisser le cholestérol, y compris la levure de riz rouge ne sont pas bons pour la santé.

Oui, les statines sont des médicaments à la fois inutiles et dangereux :

  • Inutiles, parce qu’ils ne s’attaquent pas à la vraie cause du problème qu’ils prétendent résoudre, c’est-à-dire prévenir les maladies cardiovasculaires.
  • Dangereux, pour deux raisons :

o   d’une part, ils font baisser le cholestérol alors que celui-ci est bon pour la santé,

o   d’autre part, ils provoquent des effets secondaires importants qui peuvent limiter fortement le bien-être des patients qui les consomment.

Dans son livre, Prévenir l’infarctus et l’accident vasculaire cérébral, le Dr Michel de Lorgeril précise (1) :

« Ce qui est particulier dans la toxicité des statines, c’est qu’elle cumule deux toxicités : celle spécifique aux molécules elles-mêmes (…) et celle résultant de la diminution du cholestérol ».

Il rappelle un peu plus loin que parmi les effets secondaires inacceptables chez les patients on trouve fréquemment des douleurs musculo-ligamentaires et des manifestations neuropsychiatriques violentes qui peuvent mener au suicide.

Bref, ces perspectives éventuelles devraient faire réfléchir un médecin avant de prescrire une statine ou un patient avant d’accepter sa prescription.

Il est évident cependant, que si vous prenez des statines en ce moment, et que vous souhaitez arrêter le traitement, il est préférable d’en parler avec votre médecin au préalable pour que tout au long de l’opération vous soyez suivi.

Pourquoi ? Parce que malgré tout, notre corps s’habitue aux produits qu’on lui donne (même les toxiques) et lorsque l’on modifie radicalement une habitude de consommation, on perturbe à nouveau le métabolisme. Il est donc bon, dans ces moments de transition, d’être dûment suivi par un professionnel de santé compétent.

Le cholestérol innocent : c’est prouvé scientifiquement !

Pendant des années, la médecine officielle nous a dit qu’il fallait traquer le cholestérol. C’est lui qui, supposément, bouchait les artères et provoquait des crises cardiaques.

Face à cette calamité, les laboratoires pharmaceutiques disposaient de la panacée : statines pour tout le monde et à volonté !

Encore aujourd’hui plus de 5 millions de personnes en France prennent ce médicament et 220 millions de personnes à travers le monde.

Et pourtant le dogme du cholestérol n’est plus aussi solide qu’il n’a été.

En 2015, une étude américaine (2) est venue confirmer que le cholestérol alimentaire n’est pas un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires.  

L’hypercholestérolémie est toujours pointée du doigt (tout de même !), mais vous verrez que cette position, finira par évoluer, elle aussi… C’est en tout cas la prédiction du Dr Michel de Lorgeril !

Trop baisser votre cholestérol menace votre santé

Il faut savoir que le cholestérol, qui est une graisse, remplit de très nombreuses fonctions dans l’organisme.

Par exemple, il transporte les nutriments lipophiles (solubles dans les graisses) dans le corps. Il aide à renforcer l’immunité ainsi que les fonctions cognitives.

C’est une molécule naturelle importante de notre corps, dont les scientifiques n’ont pas fini de découvrir les vertus !

Le réduire comporte donc des risques, notamment chez les personnes affaiblies : âgées ou malades.

Des scientifiques se sont donnés la peine d’analyser un large spectre d’études (19 au total). Ils ont découvert que dans 80% des cas, les seniors disposant de plus de cholestérol ont vécu plus longtemps que ceux qui en avaient moins. (3)

Cela veut dire que l’objectif recherché pour un patient n’est pas simplement de faire baisser un niveau de cholestérol. Cette information, en elle-même, ne vaut rien.

Ce qu’il faut, c’est trouver le bon équilibre. L’excès de mauvaises graisses n’est jamais bon. Mais l’insuffisance de graisse est également dangereuse pour la santé.

L’oxydation, le vrai danger pour les artères

La vraie cause des maladies cardiovasculaire est l’oxydation.

Le paradoxe de nos vies est que nous avons besoin d’oxygène pour respirer. Mais cet oxygène est également toxique. Lorsque nous le respirons, il déclenche une chaîne de réactions nuisibles pour les artères.

En effet, il oxyde nos cellules. Par réaction, elles créent des radicaux libres. Ces derniers déclenchent des inflammations qui causent des lésions aux tissus à l’intérieur de l’artère. Les tissus cicatrisent et se raidissent en même temps.

En outre, la cicatrisation crée une « bosse » sur les artères, exactement comme le fait la cicatrisation d’une plaie, sur la peau. Sauf, que dans l’artère, cette déformation peut être fatale.

Le meilleur moyen de lutter contre les maladies cardiaques est donc de lutter contre l’oxydation.

Voici trois conseils pour y parvenir.

1/ Consommer de la vitamine C

Pour limiter les effets des réactions de notre corps à l’oxydation, rien de tel que de consommer des antioxydants, à commencer par la vitamine C. Cette dernière stabilise les radicaux libres.

Dans l’alimentation, on trouve de la vitamine C dans les aliments suivants : persil, oranges, citrons, pamplemousse, kiwis, fruits rouges…

Les autorités recommandent de consommer 100 mg de vitamine C par jour. Il est relativement facile d’y parvenir. L’ennui est que cela permet seulement d’éviter le scorbut, soit une maladie causée par un déficit extrême en vitamine C.

Pour éviter l’oxydation et donc les maladies cardiovasculaires, il faut être plus ambitieux. Il faut viser un gramme ou deux de vitamine C par jour, soit 10 à 20 fois plus que la recommandation officielle !

Pour y parvenir, il faut consommer plus que cinq fruits et légumes par jour !

Sans compter, que la teneur des fruits en vitamine et nutriments a baissé au fil des années.

A moins qu’ils ne viennent directement de votre jardin et que vous viviez dans une région ensoleillée où l’agriculture bio est largement pratiquée, il est probable que vos fruits et légumes ne disposent pas des quantités de vitamine C attendues.

Ajoutez à cela le fait que le stress, la pollution, les agressions extérieures en tout genre font également baisser les taux de vitamine C, et vous arriverez à la conclusion logique qu’il est bien difficile de maintenir, dans son corps, des taux de vitamine C satisfaisants.

C’est la raison pour laquelle, se supplémenter en vitamine C est parfois la meilleure stratégie à adopter.

Il existe différents types de vitamine C sur le marché des compléments alimentaires. Si l’on veut en consommer à des fins préventives, on peut prendre :

>> Du sodium ascorbate ou l’acide ascorbique en poudre : 1 ou 2 grammes dilués dans l’eau tous les jours.

>> De la vitamine C liposomale : 1 gramme par jour.

Le sodium ascorbate est de l’acide ascorbique tamponné par du sodium.

La vitamine C liposomale est du sodium ascorbate encapsulé dans de la graisse. L’avantage de cette forme de vitamine est qu’elle accède directement dans les cellules. Son inconvénient est son prix élevé.

Aussi, à titre personnel, la solution que j’ai retenue est de prendre un peu de poudre de sodium d’ascorbate tous les jours avant de me coucher. C’est simple et pas cher. On en trouve, par exemple, chez Vitamax ou chez Alimed, deux laboratoires présents à notre dernier congrès.

2/ Prendre du curcuma

Ce n’est plus un secret pour de nombreuses personnes qui s’intéressent à la médecine naturelle : la curcumine est une épice aux multiples vertus pour la santé.

Elle est utile pour prévenir les maladies cardiovasculaires car elle est à la fois antioxydante et agit sur les plaques qui se forment au sein des artères à cause de l’inflammation.

La difficulté est souvent de trouver du curcuma de qualité, dont la curcumine soit biodisponible.

C’est le cas, par exemple, du curcuma développé chez Solage laboratoire, un petit labo français, également présent à notre congrès, dont j’apprécie le sérieux.

3/ Consommer du chocolat noir

Le chocolat noir est excellent pour la santé. Malheureusement notre goût s’est souvent habitué au chocolat au lait ou pire au chocolat blanc qui sont eux à limiter au maximum, voire à proscrire car ils sont chargés en sucres et en mauvaises graisses.

Evidemment à quelques jours du réveillon de Noël ou du nouvel an, ce n’est pas forcément simple.

Mais dans la boîte de chocolat qui vous est tendue par la tante Berthe que vous n’avez pas vue depuis deux ans, et à qui vous ne pouvez rien refuser, mieux vaut opter pour l’escargot de pur chocolat noir qui est sur le côté. De toute façon, personne ne l’a pris avant vous !

Car la poudre de cacao a un effet antioxydant intéressant (3).

En outre, le chocolat peut remonter le moral et limiter le stress : c’est moins de radicaux libres lâchés dans votre corps ! C’est toujours cela de gagné !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

PS: Vous souhaitez plus d’informations sur la vitamine C? Retrouvez les vidéos de toutes  les conférences sur la vitamine C ainsi que la soirée exceptionnelle et les deux dossiers spéciaux vitamine C dans le Pack intégral des vidéos du 3ème congrès international de santé naturelle.

Toutes les informations ici.   

[https://www.ipsn.eu/constituez-videotheque-personnelle-de-sante-quil-ne-soit-tard/]

 

Références

(1)   Dr Michel de Lorgeril, Prévenir l’infarctus et l’accident vasculaire cérébral, Editions Thierry Souccar, 2011

(2) https://www.ocl-journal.org/articles/ocl/pdf/2015/02/ocl150001-s.pdf (consulté le 19/12/2017)

(3)  “Effects of cocoa powder and dark chocolate on LDL oxidative susceptibility and prostaglandin concentrations in humans,” Am J Clin Nutr. 2001 Nov;74(5):596-602

 

 


Une réponse à “Le cholestérol : un ami qui vous veut du bien !”

  1. merlet dit :

    victime d’avc relativement bénin il a 4ans, j’étais sous kardegic +ezetrol+crestor
    j’ai arrêté Crestor depuis 1an; je viens d’arrêter Ezetrol de moi même car aucun médecin généraliste ou spécialiste du chru qui me suit n’acceptait cette hypothèse!
    vous préconisez de ne pas arrêter sans en parler au médecin traitant, mais comment faire quand vous n’avez pas trop de choix et que vous êtes déjà bien content d’avoir un médecin traitant!!!!

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