Le retour du tragique

Chère amie, cher ami,

Le conseil scientifique indépendant, qui réunit des experts sans conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, a diffusé sa 3e et 4e vidéo que vous pouvez retrouver ici et ici.

J’ai déjà eu l’occasion de présenter ce cénacle. Je n’y reviens pas.

L’objectif de ces experts est de proposer une information alternative sur la crise sanitaire et surtout politique que nous traversons.

Je vous retranscris ci-après une partie des débats qui ont eu lieu lors de ces deux réunions dans un ordre qui est le mien.

L’une des choses que j’apprécie dans ces réunions est la volonté d’ouvrir le débat à des personnalités autres que les seuls scientifiques.

Ainsi, la parole a été donnée à Michel Maffesoli, sociologue et ancien professeur à l’Université de Paris-Descartes.

L’histoire de Thèbes : quand une société perd son âme

Il a rappelé qu’il était fréquent qu’un pouvoir établi cherche à imposer LA vérité. Il estime que ce sont les processus d’inquisition qui reviennent de manière cyclique dans l’histoire. Ils sont souvent associés à la délation.

Michel Maffesoli raconte l’histoire de la fondation de Thèbes qui a été rapportée par les grands auteurs grecs Hérodote et Euripide notamment.

Cadmos est le fils du roi Agénor de Tyr, en Phénicie. C’est le fondateur de la ville de Thèbes après avoir tué un dragon. Il épouse Harmonie et ensemble ils ont quatre filles dont Agavé et Sémélé.

Agavé est la mère de Penthée. Sémélé la mère de Dionysos dont Zeus est le Père.

Devenu vieux, Cadmos passe le pouvoir à Penthée, son premier petit-fils.

Celui-ci décide de tout dans la ville jusqu’au moindre détail. Il administre sa cité comme un “technocrate”.

La ville est parfaitement administrée. Le chef s’occupe de tout. La faim disparaît.

Mais la vie aussi. Tout est interdit, contrôlé, réglementé par le haut. La ville perd son âme et l’ennui s’installe partout tout le temps.

Les habitants – notamment les femmes – se tournent alors vers Dionysos qui entrent triomphalement dans la ville.

On tue Penthée et la vie et la fête reviennent à Thèbes. La cité retrouve son âme.

Michel Maffesoli rappelle que la vie n’a de sens que si les humains parviennent à “faire avec” la finitude plutôt que de vouloir l’éradiquer ou de l’esquiver.

Les Thébains ont préféré prendre le risque d’avoir faim pour ne pas sombrer dans l’ennui.

Le sociologue exhorte ses contemporains à vivre avec le virus plutôt que de chercher à l’éliminer en sacrifiant tout ce qui fait que nos vies ont du sens.

Pour cela, il faut sortir d’un pouvoir qui vient d’en haut et qui régit tout pour permettre à tous d’agir en adultes responsables.

Michel Maffesoli propose d’aller plus loin et d’en finir avec l’époque moderne qui est de l’ordre du “dramatique”. C’est une époque où l’on tente de résoudre la finitude grâce à des solutions techniques.

Dans un drame, les problèmes des personnages sont résolus.

Michel Maffesoli pense que l’époque qui s’ouvre est délicate, sans solutions toutes faites. Elle demande un ajustement au réel.

À la fin de l’histoire, les personnages acceptent leur sort et font avec. C’est le retour du tragique.

La construction d’un récit destiné à faire peur

Laurent Mucchielli, directeur de recherche et sociologue lui aussi, a donné son analyse du discours ou doxa majoritaire dont vous avez été nourri pendant un an si vous avez continué à regarder la télévision.

Selon lui le message s’est organisé autour de quatre grandes affirmations :

1/ Il y a une pandémie gravissime qui se propage. La maladie qui vient est aussi grave que les grandes pestes d’autrefois. Des centaines de millions de personnes vont mourir. Au Royaume-Uni, on prédisait plus de 500 000 morts en quelques mois. En France, le chiffre de 400 000 morts rien que pour le mois d’octobre 2020 a été évoqué par le Président de la République.

2/ Il n’y a pas de traitement. Ceux qui fonctionnent comme l’oxygène, le zinc, la vitamine D ou l’hydroxychloroquine sont dénigrés ou “oubliés.”

3/ Puisqu’il n’y a pas de solution médicale, il faut des réponses sociales : le confinement, le couvre-feu, les masques ;

4/ Seule la vaccination peut nous sortir de ce piège.

Ces affirmations étaient inexactes ou fausses pour de nombreux observateurs.

Qu’importe ! Elles ont été martelées de manière répétée via quatre canaux officiels qui leur ont donné une apparence de vérité :

  • l’OMS dont le premier financeur privé est la Fondation Bill et Melinda Gates ;
  • les responsables politiques occidentaux qui se sont imités les uns les autres par manque d’imagination ou de courage, sauf la Suède ;
  • les médias conventionnels qui ont répété à l’envi ces affirmations ;
  • YouTube, Facebook et Twitter qui ont censuré à tour de bras les vidéos dissidentes.

Tous y trouvaient leur intérêt.

L’OMS dirigeait le monde, les gouvernements géraient leurs populations, les médias vendaient et les Big Data renforçaient leur contrôle sur le quotidien de tous.

Étonnament, Laurent Mucchielli ne parle pas de l’industrie pharmaceutique.

Qu’à cela ne tienne. D’autres l’ont fait à sa place !

La saga des contrats avec Big Pharma !

Michèle Rivasi a ensuite pris la parole pour raconter l’histoire des contrats autour des vaccins contre le covid 19.

Députée du Parlement européen, elle a suivi de près cette affaire.

Elle rappelle qu’après le cafouillage entre les Etats membres de l’Union européenne sur l’approvisionnement de masques en provenance de Chine, la Commission européenne a voulu avoir une démarche unifiée.

Voici les commandes faites par l’UE :

DateLaboratoireNombre de doses de vaccins commandées en millionsDoses supplémentaires en option en millions
28 août 2020Astrazeneca300100
18 septembre 2020Sanofi300
21 octobre 2020Jansse-Johnson & Johnson200200
20 novembre 2020Pfizer et BioNtech200100
30 novembre 2020Cure Vac225180
4 décembre 2020Moderna8080
6 janvier 2021Pfizer200100
18 février 2021Moderna150150


Tous ces contrats sont des préachats dont la valeur totale est de 2,9 milliards d’euros.

Les députés européens ont voté pour valider ces contrats.

Mais avant de procéder au vote, les députés ont effectué 11 demandes de transparence de la part de la Commission européenne.

Ils voulaient pouvoir lire les contrats avant de les accepter.

Mais les laboratoires ne souhaitaient pas qu’ils soient ouverts aux députés européens.

La Commission européenne était bien gênée. Finalement, elle a invoqué le secret d’affaires.

Sentant l’incompréhension, voire la gronde de certains députés, il leur a été autorisé de visionner les contrats dans une salle à part.

Chaque député devait être seul sans l’assistance d’un expert juridique. Ils n’avaient pas le droit de prendre de photos.

Ils pouvaient prendre des notes. Mais les contrats faisaient plus de 100 pages et le temps de consultation était de 45 minutes !

Michèle Rivasi a noté que toutes les mentions utiles telles que le prix, la responsabilité des labos, etc., avaient été biffées et raturées.

Il a fallu que les députés fassent pression sur la Commission pour finir par obtenir la publication de contrats expurgés au compte-goutte.

In fine, des journalistes italiens ont réussi de manière illicite à obtenir les contrats complets des labos.

6 négociateurs inconnus ont fait le lien entre la Commission européenne et les laboratoires.

La lecture de ces contrats montre :

  • que les fabricants ne sont pas responsables des dommages éventuels liés aux vaccins ;
  • que s’il y a procès, les frais de justice des laboratoires seront payés par l’UE, c’est-à-dire vos impôts.
  • aucun contrôle n’a été prévu sur la manière dont cet argent public va être utilisé par les laboratoires ;

À la fin de toutes ces tractations :

  • Les députés européens, notamment écologistes, vont attaquer la Commission européenne pour dénoncer sa gestion de ces contrats ;
  • La Commission européenne va attaquer les laboratoires qui n’ont pas livré le nombre de vaccin voulu ;
  • Les Etats membres de l’UE ne vont pas bouger de peur de froisser les laboratoires…

Les actions en justice devraient permettre de révéler encore certains documents et pratiques douteuses.

Cela va-t-il permettre de rendre les relations entre Big Pharma et les institutions plus transparentes ?

Affaire à suivre !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 


2 réponses à “Le retour du tragique”

  1. GRACCI dit :

    Bonjour je vous suis depuis le début aujourd’hui j’ai souhaité transférer le retour du tragique, impossible bloqué par ma messagerie google même en faisant un copié collé et je n’ai pas réussi à lire la vidéo!

  2. Marie LOËDEC dit :

    Bonjour, j’ai voulu transférer votre lettre avec les 2 vidéos mais le serveur l’a rejetée,!

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