Vaccination obligatoire : qui est responsable en cas de problème ?

Dans une lettre récente, j’ai eu l’occasion de faire le point sur la décision du Conseil d’Etat dans l’affaire DTP.
Vous pourrez retrouver ma lettre ici.

 

Je vous avais promis un texte sur la question de la responsabilité en cas de pépin de vaccination. Le voici.

 

Qui est responsable ?

 

La décision du Conseil d’Etat est cruciale en ce qu’elle permet de préciser à nouveau la question des responsabilités en matière de santé, et plus spécifiquement de vaccination.

En effet, dès lors que l’Etat oblige ces citoyens en raison d’un objectif supérieur de santé publique à se faire vacciner, il est logique qu’il soit responsable des éventuels préjudices causés par cette politique.

Pour ce qui est de la recommandation, le jeu des responsabilités est plus flou. En théorie, dès lors que le patient accepte de se faire vacciner, ou de faire vacciner ses enfants, il est réputé avoir accepté aussi les risques liés au traitement.

Pour autant, si le vaccin est défectueux, on pourra aller chercher la responsabilité du laboratoire. Et si le médecin était en mesure de savoir que le patient réagirait mal (connaissance des spécificités immunitaires de l’enfant, par exemple), il sera sans doute possible de se retourner contre lui.

Par ailleurs, le médecin est aussi tenu d’informer les patients des risques liés à tel ou tel traitement. Sur ce fondement, il serait possible d’évoquer sa responsabilité.

Savoir si elle sera retenue est une autre question.

L’un des moyens d’engager davantage la responsabilité du médecin est de lui demander de signer un papier selon lequel il garantit que l’enfant n’aura pas d’effet secondaire à l’issue du vaccin. C’est par exemple, ce que propose Jacques Bessin, Président de l’UNACS (Union Nationale des Associations Citoyennes de Santé)

Mais cela ne facilite pas la bonne relation avec le médecin !

 

La vaccination peut-elle causer des dégâts ?

Avant de se demander qui est responsable, peut être que la vraie question est : y a t-il des risques ?

En général, les autorités de santé n’aiment pas aborder la question, les médecins non plus, et la Ministre de la Santé encore moins.

Madame Marisol Touraine s’était contentée de dire : « la vaccination, ça ne se discute pas ».

On n’en a jamais autant parlé depuis qu’elle a dit cela ! Et de fait, cela en vaut la peine.

Car, même s’ils sont faibles ou peu étudiés, les effets indésirables des vaccins existent. Et donc les victimes des vaccins aussi.

On parle toujours de ceux qui pourraient déclarer une maladie couverte par les vaccins, si ces derniers n’existaient pas. C’est une hypothèse.

On ne parle jamais des enfants qui ont déclenché une réaction plus ou moins violente à un vaccin et dont la vie, et celle de leur famille, est bouleversée. Il s’agit de faits avérés et documentés.

 

Quelles sont les preuves ?

Preuve 1 : la position officielle des autorités

Le rapport du Comité de Vaccination, présenté par le Pr Alain Fischer, étroitement lié à l’industrie pharmaceutique, est clair sur ce point.

Je cite :

« Les effets indésirables les plus fréquents consistent en la survenue de réactions inflammatoires au point d’injection (rougeur, chaleur et gonflement) ou généraux (fièvre, maux de tête, etc..).

Des effets indésirables plus graves ont été exceptionnellement décrits, comme des accidents allergiques. Ils peuvent survenir en raison d’antécédents pathologiques ou allergiques et/ou de prédispositions génétiques. Ils surviennent plus fréquemment après administration de vaccins atténués vivants à des sujets profondément immunodéprimés avant d’en connaître le diagnostic et chez lesquels ils sont, de ce fait, contre-indiqués. »

Ce rapport, rédigé par des personnes favorables à une politique vaccinale maximale, ne peut être soupçonné d’accentuer le trait.

 

Preuve 2 : la liste des effets indésirables indiqués sur les vaccins

Bien plus percutant encore, les produits eux-mêmes et les précautions d’usage qui leur sont associées montrent que les vaccins ne sont pas des traitements inoffensifs.

Prenons, par exemple, l’Infanrix hexa, le super-vaccin qui est à ce jour le seul disponible pour remplir l’obligation vaccinale (1).

Il est absolument officiel que ce vaccin peut causer des problèmes graves pour les nourrissons.

La notice précise :

« Comme pour toute vaccination, le rapport bénéfice/risque de réaliser une vaccination par Infanrix hexa ou de la reporter, chez un nourrisson ou un enfant souffrant d’une maladie neurologique sévère qu’elle soit nouvelle ou évolutive, doit être évalué avec attention. »

Ailleurs, on peut lire :

« Comme avec tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d’un traitement médical approprié et d’assurer une surveillance pour le cas rare où surviendrait une réaction anaphylactique suivant l’administration du vaccin. »

Et encore :

« Des antécédents de convulsions fébriles, des antécédents familiaux de convulsions ou de syndrome de mort subite du nourrisson ne sont pas des contre-indications à l’utilisation d’Infanrix hexa. Les sujets vaccinés ayant des antécédents de convulsions fébriles doivent être surveillés avec attention en raison de la survenue possible de ce type d’évènements indésirables dans les 2 à 3 jours suivant la vaccination. »

 

Enfin, sont notifiés les effets indésirables possibles :

  • Infection des voies respiratoires supérieures
  • Lymphadénopathie, thrombocytopénie, réactions anaphylactiques, réactions anaphylactoïdes (incluant urticaire), réactions allergiques (incluant prurit)
  • Perte d’appétit
  • Cris inhabituels, irritabilité, agitation
  • Nervosité
  • Somnolence
  • Collapsus ou état de choc (épisode d’hypotonie-hyporéactivité)
  • Convulsions (avec ou sans fièvre)
  • Toux
  • Bronchite, apnée
  • Diarrhée, vomissements
  • Eruption cutanée, angiœdème
  • Dermatite
  • Fièvre > ou = à 38°C, gonflement localisé au site d’injection, fatigue, douleur, rougeur
  • Fièvre > 39,5°C, réactions au site d’injection, incluant induration, gonflement localisé au site d’injection (>50mm)
  • Gonflement diffus du membre vacciné, se propageant parfois à l’articulation adjacente
  • Gonflement du membre vacciné dans sa totalité : réactions de gonflement étendu, nodule au site d’injection, vésicules au site d’injection

 

Ces effets indésirables sont rares ou peu fréquents. Ils seraient presque « statistiquement insignifiants ».

Officiellement donc, le bénéfice/risque est avantageux.

D’accord.

Et pour les bébés qui ont « fait » les statistiques : ceux qui ont vécu ces effets secondaires et qui ne s’en sont jamais remis, est-ce également « insignifiant » ?

 

Preuve 3 : Les victimes

Rare ou peu fréquent, cela reste au-dessus du risque zéro.

Et c’est la raison pour laquelle, la détermination des anti-vaccins dont nous ne sommes pas, je le rappelle, est si forte.

Des millions de personnes se font vacciner dans le monde. Et donc tous les jours, il y a des milliers de victimes liées à ces actes médicaux.

Si ces victimes sont nécessaires pour le bien-être de tous, il faut le dire. Et surtout il faut l’assumer.

Que fait la société pour les victimes ? Quel niveau d’indemnisation est prévu pour elles ?

 

Et, si on va plus loin, on peut aussi poser cette question taboue entre toutes : a-t-on le droit de sacrifier une petite partie de la population pour le bien-être général ?

Cette question deviendrait encore plus gênante, si nous avions les moyens de déterminer qui dans la population pourrait subir des effets secondaires liés aux vaccins. Ce serait une forme de dépistage.

Eh bien, figurez-vous que ce moyen existe !

C’est le fameux système HLA.

Notre carte d’identité immunitaire. La connaître permet de savoir à quels maladies et agents infectieux vous êtes capables de bien résister et surtout à quels vaccins vous risqueriez de succomber.

 

Vers un débat d’adultes !

Depuis quelques années, lorsque l’on parle de vaccination en société, on déclenche des débats houleux. C’est pire que pour l’affaire Dreyfus.

Est-il possible d’envisager un débat moins passionné à propos de ce sujet ?

Je propose quelques pistes :

 

1. Traiter les vaccins comme les autres médicaments.

Personne ne parle « des médicaments » comme l’on parle de « LA vaccination ». Non.

Pour chaque médicament, il existe des tests et la question du bénéfice risque est posée. Certains entrent sur le marché, d’autres en sortent et les médecins sont capables de se forger un avis sur telle ou telle molécule.

Pourquoi, dès lors, n’est-on pas capable de proposer la même chose pour les vaccins ?

Faut-il vraiment mettre sur le même pied d’égalité le vaccin contre la grippe ou contre la gastro-entérite (maladies le plus souvent bénignes, sauf pour des personnes très fragilisées) et celui contre la poliomyélite ou le tétanos, maladies extrêmement graves causant de terribles souffrances ?

 

2. Tester les vaccins contre placebos

Dans la même veine, pourquoi les vaccins ne sont-ils pas testés contre placebos comme on le fait pour les médicaments ?

Les seules études comparatives qui ont été menées entre enfants vaccinés et enfants non vaccinés n’ont pas été favorables aux vaccins.

Ne faudrait-il pas mener ces études jusqu’au bout pour en avoir le cœur net ? Comparer entre eux des enfants vaccinés ne donne qu’une partie de l’information.

 

3. Prendre en compte le système immunitaire des patients : vers une vaccination personnalisée.

Chaque personne dispose d’un système immunitaire qui lui est propre.

Certaines rares personnes ne résistent pas à la vaccination. Il faut les dépister et les exclure de la politique vaccinale pour les protéger.

Certaines personnes sont naturellement immunisées contre certaines maladies : pourquoi vacciner ces personnes-là contre la maladie en question ?

 

4. Prendre en compte les travaux qui posent des questions sur la sécurité des vaccins.

Différents chercheurs ont mené des travaux qui interrogent :

  • L’équipe du Dr Romain Gherardi a démontré que l’aluminium dans les vaccins pouvait causer une terrible maladie : la Myofasciite à Macrophages.
  • Une autre équipe, celle du Pr Montanari en Italie, a démontré que les vaccins pouvaient contenir des nanoparticules de métaux toxiques.(2)

Peut-être faudrait-il que ces recherches soient davantage mises sur la place publique ?

Aujourd’hui, les citoyens ont l’impression que ces informations sont soit minorées, soit balayées d’un revers de la main. Est-ce légitime ?

 

5. Réfléchir au calendrier vaccinal et à l’évolution des habitudes en la matière

Il y a 50 ans, on administrait quelques vaccins et notamment le fameux DTP.

Aujourd’hui, le calendrier vaccinal américain prévoit 70 vaccins et l’idée de faire vacciner les femmes enceintes en dépit de la fragilité de leur système immunitaire fait son chemin.

Est-ce raisonnable ? A-t-on demandé son avis à la population ?

Il n’y a pas si longtemps des femmes défilaient dans les rues de France en disant : « mon corps est à moi… »

Peut-être est-il temps de s’en rappeler. Mon corps est-il à moi ou à l’industrie pharmaceutique ?

Afin de continuer à mettre la pression sur le Gouvernement, n’hésitez pas à continuer à signer nos deux pétitions :

Celle du professeur Joyeux lancée en 2015 sur le vaccin DTP

>> http://petitions.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polio/message.php

 

Celle que j’ai moi-même lancée contre le renforcement de l’obligation vaccinale

>>http://petitions.ipsn.eu/mobilisation-vaccins-enfants/index.php

 

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

PS : Le Pr. Henri Joyeux, à l’origine de cette pétition, et Maître Bergel-Hatchuel, notre avocate dans cette affaire, se sont très justement exprimés sur le sujet lors du dernier grand Congrès IPSN. Retrouvez l’ensemble de leurs échanges sur notre clé USB 2016.

———-

Sources :

  1. https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/14-infanrix-hexa
  2. http://medcraveonline.com/IJVV/IJVV-04-00072.pdf

 


Une réponse à “Vaccination obligatoire : qui est responsable en cas de problème ?”

  1. Meriem Geiskopp dit :

    Bonjour,
    Avez-vous connaissance, sur youtube, qu’une ancienne cadre de chez Merck parlent des vaccins ?
    Je vous joint le lien :

    https://youtu.be/vAwJrQIDTgQ

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